Au terme d’un débat houleux entre le ministère public et les avocats de la défense, le procès intenté contre le premier vice maire de Matam Ismaël Condé “pour offense sur la personne du président de la République, production, diffusion et mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique”, vient d’entrer dans sa phase de réquisitions et plaidoiries.

Dans son intervention, la représentante du ministère public Joséphine Coly Tinkiano a établi les faits qui gouvernent son accusation. D’après elle, le prévenu s’est effectivement rendu coupable d’offense sur la personne du président de la République par le biais d’un système informatique.

« Le président de la République est la clef de voûte de toutes les institutions de la République. Il est protégé contre les violences, les injures et les calomnies, par la loi », a-t-elle rappelé.

C’est ainsi qu’elle a demandé au tribunal de retenir le mis en cause, Ismaël Condé dans les liens de la culpabilité et de le condamner à sept ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 100 millions de GNF A présent, ce sont les avocats de la défense qui ont la parole pour leurs plaidoiries.

Source mosaiqueguinee.com