Des météorologues ont comparé le niveau des précipitations qui se sont abattues, ces derniers jours, à celui « normalement associé aux cyclones ».
Au moins 306 personnes ont été tuées dans les inondations qui ont touché ces derniers jours la côte est de l’Afrique du Sud, selon le dernier bilan diffusé, mercredi 13 avril, par les autorités locales. D’après le représentant du département de la santé de la province du Kwazul-Natal, les corps continuent d’affluer dans les morgues, alors que des dizaines de personnes sont encore portées disparues.
Ponts effondrés, routes submergées… Dans les environs de Durban, la grande ville portuaire devenue l’épicentre de la catastrophe, les glissements de terrain ont laissé des brèches géantes. « En quarante-huit heures, il est tombé plus de 450 mm d’eau dans certaines zones », a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP) la prévisionniste Dipuo Tawana. Les météorologues ont comparé le niveau des précipitations à celui « normalement associé aux cyclones ».
C’est le changement climatique qui s’aggrave »
L’armée a été mobilisée pour apporter un soutien aérien pendant les évacuations. Des milliers de maisons ont été détruites et au moins 140 écoles touchées, selon les autorités locales. Les intempéries ont entraîné le blocage de nombreuses routes. L’activité au port de Durban a dû être suspendue, des conteneurs ayant été emportés par les eaux. Les autorités ont signalé des pillages.
Les fortes précipitations ont aussi entraîné des coupures d’électricité et perturbé l’approvisionnement en eau. Les liaisons ferroviaires ont été suspendues et les habitants ont été appelés à éviter tout déplacement.
Le Monde et AFP