Pour pomouvoir pour la teinture et le textile guinéen, c’est l’objectif que l’ONG Cultures et Fiertés Guinéennes (CuFiG) s’est toujours fixé depuis sa création, il y a de cela trois ans. C’est dans cette optique,’qu’elle organise sous le haut patronage du gouvernement, à bluezone de Kaloum, le premier Salon de la teinture et textile guinéen, du 17 18 au 19 novembre prochain.
En prélude de ses festivités, le comité d’organisation de ce salon, à sa tête la presidente fondatrice de l’ONG CuFiG, Mme Hawa Bintina Soumah, encompagnie de son vice-président, Mohamed Ringo Camara, Kafiatou Diaby, secrétaire administrative de l’ONG, chargée des affaires sociales et Alseny Soumah, chargé des projets et la planification était devant la presse ce lundi, à la maison des associations, sis à Yimbayah, dans la commune de Matoto, pour expluquer aux journalistes les préparatifs de cet évènement culturel, les activités prévues pendant ce salon, mais également expliqué les objectifs de cette initiative de la promotion de la teinture et le textile guinéen aux journalistes.
» Cette ONG à but non lucratif, inscrite à la mode, au cours de ce salon, il y aura les tissus, des articles , pour valoriser exclusivement la culture guinéenne. Ce salon est organisé en collaboration avec le ministère de la culture, du tourisme et de l’Artisanat,est placé sous la présidence du Premier ministre Dr Bernard Gomou. Ce salon dédié exclusivement à la teinture et le textile guinéen, afin de promouvoir et valoriser de notre teinture et le textile d’une pzrt, et de l’autre, aider nos artisans qui évoluent dans le secteur de la teinture et le textile. Parce que, ces artisans sont confrontés à d’énormes difficultés , liés aux conditions de travail mais aussi, l’accès au marché. Nous avons tous suivi ici, même si l’impact de corona virus n’est plus comme ça, ces artisans sont victimes des contrefaçons. Cela a anéanti leurs efforts, ça leurs empechent de s’epanuir . Voilà pourquoi, nous nous voulons que, ces artisans soient autonome dans leur profession et qu’ils puissent se prendre en charge de leur metier, qu’ils ne soient pas à la merci des gens, étant donné qu’ils ont au bout du doigt un métier… », explique Mohamed Ringo Camara, vice-président de l’ONG Cultures et Fiertés Guinéennes aux hommes de médias.
De son côté, Mme Hawa Bintina Soumah, présidente fondatristre de l’ONG Cultures et Fiertés Guinéennes, indique dans l’introduction decson exposé qu’elle a été toujours animée de ce sentiment de patriotisme.
» Cela veut dire que, j’ai été toujours animé de ce sentiment de patriotisme , en tant que fille d’un militaire et diplomatie. Pour moi, il n’y a pas plus patriote, qu’une personne qui est prête à donner sa vie pour sa nation. CuFiG a été créé, pour promovoir son pays, sa production locale. Cette ONG fait la promotion de la culture guinéenne, c’est à dire, le tourisme, la promotion de l’artisanat guinéen. C’est dans ce cadre que, nous avons décidé à donner un coup de main à nos artisans, toucher par l’histoire de contrefaçon mais ,avant cette contrefaçon, il y a eu la pandémie, moi même j’ai fais deux ans sans rien vendre. Mais, moi je n’avais pas le même problème que les artisans. Voilà pourquoi, j’ai pensé aux artisans. Donc, imaginez le pays dans lequel l’artisanat n’est pas valorisee. Nous nous battons mais, l’Artisanat n’est pas valorisé dans notre pays. Le guinéen est capable d’acheter un sac à 5 mille euros qu’un pagne fabriqué en Guinée à 100 mille francs guinéens. Ils se plaindront toujours que, les produits de l’artisanat guinéen sont chers mais, ils sont heureux de déboursés 10 mille euros , pour acheter l’artisanat étranger ( la teinture et textile) des pays voisins, notamment le bassin malien, les tissus sénégalais…, pour ne citer que ceux-là. Voilà pourquoi nous avons décidé de faire ce salon « Sateg » mais, ce salon n’est pas notre seul projet, nous avons énormément de projets, nous avons été un acteur dans l’interdiction de ce pagne qu’on appelle « fareyaré » en Guinée. Les objectifs du sateg, non seulement donner un coup de pousse aux artisans guinéens mais, c’est aussi de leur permettre d’avoir une certaine autonomie. Ce n’est pas facile, c’est appelé aux autorités pour qu’elles pensent à protéger notre identité, notre patrimoine culturel et historique. Si je prends l’exemple sur le Burkina, dès qu’on dit « Denfani », tout le monde pense au Burkina. Pourtant, Danfani veut dire pagne en maninka. Pourquoi c’est devenu burkinabè, parce que, les autorités burkinabes se sont impliquées , ils ont aujourd’hui un Abel, qui est protégé maintenant, cette appelation DANFANI devient une appellation burkinabè. Qu’est-ce qui nous empêche de faire la même chose ? Je ne trouve rien sauf si que, c’est un manque de volonté. Donc, nous invitons aux autorités guinéennes à protéger notre identité culturelle, cela fait partir des objectifs du sateg. Un autre objectif, c’est de permettre aux artisans de mettre en valeur leur savoir faire , les valoriser et surtout innover aussi. C’est pourquoi, au cours de ce salon, nous avons des ateliers de marketing, i-comlerce, , teinture , il y aura de défilés de mode, pour promouvoir nos stilistes, la mise en valeur de nos textiles, il y aura aussi des panels, et le thème de cette première édition, c’est » Nos teintures et textiles, au service de notre identité culturelle et de notre développement. Nous avons des expositions ventes, pour aider nos artisans à écouler leur socle sure marché … », a indiqué Mme Hawa Bintina Soumah, présidente fondatristre de l’ONG Cultures et Fiertés Guinéennes, en marge de la conférence de presse organisée ce lundi en prélude du salon de la teinture et le textile guinéen , prévu du 17 , 18 au 19 novembre 2022 à bluezone de Kaloum.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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