Face à cette déclaration, notre rédaction a rencontré Ibrahima Kassogui Diabaté, un des membres clés du Forum National de la Jeunesse de la société civile Guinéenne (FoNaJesCG) et du CNOSCG, qui accuse Dr Dansa Kourouma d’avoir tenté d’acheter sa conscience par une voiture et un montant de sept millions de GNF.
Ibrahima Kassogui Diabaté a fait une déclaration éclaboussente sur Dansa Kourouma lors de cet entretien qu’il a accordé à notre quotidien en ligne pour faire le déballage au tour du partage de Mago au sein du Forum National de la Jeunesse de la société civile et du CNOSCG. Du coup, un groupe d’une dizaine de jeunes se sentant marginalisé dans le partage, a fait une déclaration dans laquelle, il a dénoncé la corruption et l’affairisme qui caractérise le fonctionnement de ces plateformes et la volonté de Dansa Kourouma de s’éterniser à leur tête.
Ce groupe était dirigé par Salifou Camara, vice-président du Conseil d’administration du FoNaJesCG et Ibrahima Kassogui Diabaté, tous membres du Conseil. Mais, le paradoxe est qu’au lendemain de cette déclaration, qui a ébranlée le sommet du CNOSCG, le président de cette plateforme aurait distribué de l’argent à certains membres du groupe, auteurs de la déclaration pour faire un démenti en rejetant la responsabilité de cette déclaration devant un groupe de médias. Le nommé Salifou Camara, vice-président du Conseil d’administration de FoNaJesCG, qui a lu la première déclaration a été soumis sous les effets de la corruption, de lire une contre déclaration qui dément la première en échange des billets de Banque.
« On était à la maison des jeunes de Matam, pour faire une déclaration par rapport à toutes les dérives qui se passent non seulement au sein de notre structure qui est le forum national de la jeunesse de la société civile Guinéenne, structure membre du CNOSCG et au sein même de ce dernier. Alors, on a décidé de faire ensemble une déclaration avec certains de nos amis dont Salifou Camara, qui est le vice président du Conseil d’administration du Forum national de la jeunesse de la société civile Guinéenne (FoNaJeSCG). Il y a eu des gens qui ont finalement voulu nous empêché de faire la déclaration mais, on a réussi à faire la déclaration et des interviews ; on s’est battu contre vent et marée et on a pu le faire qu’à même. Et à notre grande surprise, certains amis qui n’ont pas trouvé leur compte de dans, on voulu coûte que coûte saper à cette déclaration. Parce que, tout simplement, nos amis ont été corrompu pour vu qu’on n’arrive pas au bout de l’action que nous avons entreprise. Au moment où on faisait la déclaration, il semblerait qu’on négociait certains de nos amis, pour une rencontre avec le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, Dansa Kourouma. Parce que, pratiquement, la chose lui concernait. Alors, comme son mandat est arrivé à terme, notre structure n’était plus crédible, les gens nous jetaient des discrédits, on s’est dit que c’est une occasion de convoquer une assemblée générale et finalement, ils sont venus négocier avec certains de nos amis moyennant quelque chose et la rencontre a eu lieu au Belvédère. Quand j’y été, je n’ai pas mâché mes mots et j’ai décidé de me retirer en leur disant que, le combat continu. Mais, avant mon arrivé sur les lieux, tous les amis étaient déjà corrompu. Ils ont dit de laisser tombé le combat qu’on a commencé pour rejoindre notre ami, c’est ce que je n’ai pas accepté, j’ai dis que je ne suis pas d’accord parce qu’ils ne sont pas des hommes de confiance. C’est ainsi qu’ils sont partis faire contre déclaration au siège du CNOSCG », martèle Ibrahima Kassogui Diabaté, un des membres clés du Forum National de la Jeunesse de la société civile Guinéenne ( FoNaJesCG) à notre reporter
Poursuivant son déballage, Ibrahima Kassogui Diabate dit avoir été trahi par ses amis à cause de l’argent que Dansa Kourouma leur auraient donné en échange de leur retour dans son camp.
« Je n’ai pas de connaissance réelle du montant, en ce que je sache, ce n’est pas la première fois, ça été toujours comme ça, il y a eu de l’argent qu’on a distribué, si non comment peut-on comprendre ce revirement d’un coup des gens qui ont fait d’interview et déclaration, cette dynamique, on était les deux Salifou Camara et moi qui tiraient les ficelles pour qu’on aille jusqu’au bout. À notre étonnement, nos amis nous dit qu’ils ont une rencontre avec Dansa Kourouma. C’est là où j’ai compris qu’ils ont changé d’avis. Ils ont été corrompus par ce dernier. C’est Dansa Kourouma qui est venu nous rencontré parce que, le combat c’était par rapport à son illégalité non seulement à la tête du Forum mais aussi du CNOSCG. Son mandat a expiré, il ne veut pas qu’on organise le congrès et exercer notre droit de regarder sur sa gestion. Je dis et je réitère que j’ai n’a pas ma bouche dans ma poche, les jeunes de la société civile ce n’est pas facile. La preuve, ici c’est l’argent. C’est parce que, toujours il n’y a pas conviction, ils sont toujours à la solde de manipulation, de l’instrumentation. Dès qu’il y a l’argent, toute de suite, ils changent d’avis, ce n’est rien d’autre que de la corruption », dénonce Ibrahima Kassogui Diabate.
Avant de dire que, lui, il a refusé de prendre les cadeaux empoisonnés de Dansa Kourouma. « Beaucoup de choses m’avais été proposé mais, je n’ai pas accepté, j’ai reçu même une voiture, Dansa Kourouma m’a acheté une voiture, mais quand il m’a acheté, j’ai toute de suite compris que, c’est une façon de m’acheter, de me corrompre. Sinon, qui peut oser d’affronter celui qui le donne de l’argent en Guinée, quand il m’a fait de propositions, il m’a donné une voiture encore de l’argent d’une valeur de 7 millions GNF en chèque mais, je lui ai restitué. Quand je me suis rendu compte de ce qu’il veut faire, j’ai dis non il n’en n’est pas question parce que, rien ne peut me corrompre. Je lui ai dit devant tout le monde, quand tu me donnes la voiture, je vais l’abandonner dans la rue ou je vais la revendre pour te combattre », explique-t-il.
Parlant du combat que les Forces Sociales sont entrain de mener contre la hausse du prix du carburant à la pompe, Ibrahima Kassogui Diabaté dira que, l’amateurisme à prévalu ce mouvement social, c’est pourquoi aujourd’hui nous sommes dans l’impasse.
Pour équilibrer l’information, notre reporter a joint Salifou Camara au téléphone, une des personnes mises en cause dans cette déclaration, pour obtenir sa version des faits, mais il nous a tout simplement dit qu’il ne répond pas Ibrahima Kassogui Diabate. S’il veut de passer par tous les médias. Il a aussi menacé de fermer tout média qui lui donnera la parole.
Affaire à suivre !
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
Tél : 656 40 22 98