Suute à la clôture des plaidoiries des parties civiles dans le cadre de l’affaire des événements du 28 septembre 2009, le ministère public a prononcé ses réquisitions finales lors de l’audience du 22 mai 2024.
Algassimou Diallo, procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, a préconisé la réqualification des charges portées contre les accusés en crimes contre l’humanité. Il a également demandé l’abandon des poursuites à l’égard de Mamadouba Toto Camara, suite à son décès.
L’élément central des réquisitions a été la détermination des peines pour les accusés. Le procureur a plaidé pour la reconnaissance de la culpabilité de tous les accusés. Ainsi, il a requis la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans à l’encontre de Moussa Dadis Camara, Blaise Goumou, Moussa Tiegboro Camara, Abdoulaye Chérif Diaby, Marcel Guilavogui et Claude Pivi. De plus, il a demandé la même peine pour Alpha Amadou Baldé, actuellement en fuite.
Abdoulaye chérif Diaby, Marcel Guilavogui, Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, Cece Raphaël Haba, Claude Pivi alias Coplan pour des faits de crime contre l’humanité par … assassinat, torture, séquestration, viol et responsabilité du supérieur hiérarchie. Mamadou Aliou Keita, Alpha Amadou Baldé, Paul Mansa Guilavogui pour des faits de crime contre l’humanité par viol, torture. Pour la répression, condamné:
1) Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara Blaise Goumou, Abdoulaye chérif Diaby, Marcel Guilavogui, Claude Pivi alias Coplan à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans.
2) Alpha Amadou Baldé, par défaut à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans.
3) Ibrahima Camara alias Kalonzo, Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba et Paul Mansa Guilavogui à 15 ans de réclusion criminelle.
4) Mamadou Aliou keita et CECE Raphaël Haba, à 14 ans de réclusion criminelle. Décerné des mandats d’arrêt contre des accusés : Alpha Amadou Balde et Claude Pivi alias Coplan, le tout en application des dispositions des articles 6, 114, 116, 194, 195, 196, 197, 198, 199, 207, 267, 268, 269, 332, 232, 233, 234, 235, 236 du code pénal 2, 405 du code de procédure pénale : 7, 25, 27, 28, 29 et 30 du statut de la cour pénale internationale du 17 juin 1998 », a requis le procureur Algassime Diallo.
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