Le rapport provisoire de l’évaluation des partis politiques s’est  poursuivi  ce vendredi 19 juillet 2024 avec les institutions républicaines  et les partenaires de la Guinée.

Dans sa présentation, la directrice  nationale des affaires politiques et de l’administration électorale Mme Camara Djenabou Touré a mentionnée que, les missions d’évaluation ont sillonné et 122 sièges nationaux de partis politiques. Ces missions ont aussi visité les représentations régionales et préfectorales des partis politiques.

Cependant, trois (3) partis n’ont pu être évalués, puisque ne respectant pas les critères, selon les cadres de l’administration du territoire et de la décentralisation.

« L’autre critère d’évaluation était le siège. Il fallait savoir si c’est un siège intégré ou autres. Mais on retrouve trois catégories : il y en a qui ont pris un annexe pour en faire le bureau ; d’autres ont le siège national dans leurs salons ; il y en a aussi qui ont le siège national dans un restaurant où nous avons été reçus, ainsi de suite. Tour cela a été analysé (…). L’autre aspect
a été les agréments. Par exemple, si votre agrément, vous avez dit que vous vous appelez parti X, mais en réalité, vous avez changé de nom. Vous dites que ça a été fait sur la base d’un congrès, mais sauf que votre congrès est constitué de l’ensemble des membres du comité de base, des fédérations, des sections, du bureau politique national, des bureaux régionaux, du comité central, etc. Mais quand vous regardez votre procès-verbal de congrès, on ne voit aucune liste jointe au PV pour prouver que tous ces gens ont pris part au congrès. Quand on introduit cela dans le système (…). Nous avons aussi demandé les relevés bancaires 2021, 2022 et 2023. Il y en a qui ont bien fourni, mais d’autres ne les ont pas bien fournis. Il y a aussi des partis politiques qui n’avaient pas de comptes bancaires, d’autres ont des comptes qui sont récents, c’est-à-dire que ça a été créé récemment. On ne sait pas donc pour ces partis, comment ils reçoivent des cotisations alors qu’ils disent dans leurs statuts que les membres cotisent mensuellement. Il faut, par contre, dire aussi qu’il y a des partis qui ont deux comptes, trois comptes avec de l’argent ou parfois rien », a-t-il expliqué long en large devant les partenaires Mme Camara Djenabou Touré, Directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale.

En ce qui concerne de la fourniture des relevés bancaires demandés aux partis politiques pour les années 2021, 2022 et 2023, elle a précisé qu’il ‘’y en a qui les ont bien fournis, mais d’autres non. Parce que je ne sais si c’est à la banque qu’ils ont demandée, ils ont juste donné le relevé bancaire d’une année et ils se sont arrêtés là. Deuxièmement, il y a aussi beaucoup des partis politiques qui n’avaient pas de comptes bancaires. Les comptes sont récents. L’analyse montre que les comptes ont été créés quand on a annoncé qu’on partait pour faire l’évaluation. Il y a d’autres qui n’ont du tout de comptes bancaires’’.

’Comment ces partis ont-ils reçu les cotisations alors que dans leurs statuts, s’interroge  le DNPG est dit que les membres cotisent mensuellement ou trimestriellement. Comment l’argent a été géré au-delà des comptes ?  La loi dit qu’il faut avoir au moins un compte. Par contre, il y a des partis qui ont deux (2) comptes, il y en a qui ont trois (3) comptes. Il y en a qui ont beaucoup d’argent dans leurs comptes et d’autres n,a-t-il fustigé  Mme  Touré Djenabou. 

Il faut toutefois rappeler que beaucoup des sujets liés sur le bon fonctionnent des partis politiques ont été largement discuté par les partenaires.

Avec flammeguinee.com