Aboubacar Soumah, Secrétaire Général du SLECG a été joint au téléphone ce vendredi 07 septembre 2018 par nos confrères de la radio espace FM, pour accueillir son sentiment face à la réaction du Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, qui a dit clairement sur les antennes de la RTG-Koloma, qu’il n’y aura aucune augmentation de salaire des enseignants à huit millions de francs guinéens, comme l’a souhaite le SLECG à travers son secrétaire Général Aboubacar Soumah.
Selon Aboubacar Soumah, ce n’est pas possible que le gouvernement appelle le syndicat à la table de négociation et que, le Premier ministre Kossory Fofana dit qu’il n’est disposé de donner huit millions comme salaire. « Comme vous le savez, nous respectons les principes de négociations. On ne peut pas faire une chose et son contraire. Le gouvernement nous a appelé à faire une négociation. Pour nous, nous attendons à recueillir quelques choses au tour des points concernés. C’est-à-dire, 8 millions donc sur ceux il faut qu’on écoute et nous obtenons les 8millions. Le gouvernement ne peut pas nous appeler à négocier autour du 8millions et dire qu’il n’est pas disposé à nous donner les 8millions. C’est n’est pas possible », explique Aboubacar Soumah sur les antennes de la radio espace, dans son émission les grandes gueules de ce vendredi.
Concernant l’ouverture prochaine des classes, déjà programmée le 03octobre prochain, mais qui risque d’être reporter encore à cause d’une éventuelle crise au sein du système éducatif guinéen, Aboubacar Soumah dit qu’ils ont déjà prononcé sur cette question.
« Pour ce que qui concerne la rentrée des classes, nous nous sommes déjà prononcé. Nous avons dit que nous ne souhaitons pas que les classes soient ouvertes le 15 septembre. Par ce que, financièrement, les enseignants ne peuvent pas aller à l’école tant disque leurs enfants sont à la maison. Il faut de fourniture scolaire. Donc, nous avons demandé à ce que la date de l’ouverture de classe soit reportée au 03 octobre. Cela permettre aux enseignants et les parents d’élèves de mieux se préparer », indique Soumah aux animateurs de l’émission..
Par rapport à la position du premier ministre sur les huit millions, le syndicaliste dira : « Nous nous sommes au tour de la table de négociation. Si toute fois, la négociation se trouve dans la même position que le PM, nous allons revenir pour faire le compte rendu à la basse. C’est à eux de décider ce qu’on va faire. Mais, pour le moment, on reste sur la table de négociation »
Kaniaka Camara