Il y a trois jours, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, général Ibrahima Kalil Condé,  à travers la direction générale chargé des affaires et électorale,  présente le rapport final de l’evoluation des partis politiques. Après les acteurs des partis politiques,  les représentants des institutions, des corps diplomates et les Ambassadeurs,  ce jeudi,  31 octobre 2024, c’était le tour des acteurs de la société civile,  qui sont venus pour échanger avec les cadres en service sur  l’évolution des partis politiques en Guinée.

Après plusieurs heures d’échanges, la Directrice Nationale des affaires politiques et de l’administration électorale a  donné des détails sur ces échanges.

« Il est de notre devoir à chaque fois que nous travaillons, de faire un compte-rendu aux acteurs et à toutes les parties prenantes. Nous pensons que la presse est donc une partie prenante, comme on le dit souvent, le 4e pouvoir du pays, mais également les plate-formes de la société civile. Parce qu’elles ont beaucoup d’éléments et travaillent beaucoup sur le terrain avec les citoyens directement. Donc, il faut leur donner la bonne information », dit-elle.

Interrogé à cette rencontre, Moussa Iboun Conté, représentant du conseil national des organisations de la société civile, parle d’un bon travail.

« Je salue d’abord la démarche méthodologique, elle est scientifique et elle n’est dirigée contre personne. Donc, je salue l’objectivité de cette démarche méthodologique. Il faut reconnaître que le travail a été bien fait. Cela devrait permettre les partis politiques qui ont été évalués de se remettre en cause en qualifiant leur travail. Parce que ceux qui prétendent diriger notre pays, il faut qu’ils soient des références. Donc, il faut qu’ils soient en règle vis-à-vis du cadre juridique et constitutionnel de notre pays », a-t-il laissé entendre devant les micros et caméras.

Avec Younoussa Bangoura