La Coalition Nationale des organisations de la Société Civile Guinéenne (CONASOC), a conféré ce lundi, 24 septembre 2018 avec les journalistes à la maison commune de Conakry. Cette communication a été assuré par son Président Elhadj Mamadi Keita qui condamne la crise constatée au sein de la Cour Constitutionnelle et, a suivi avec intérêt les évènements au sein de la Cour Constitutionnelle, ayant abouti à la motion de défiance contre le président de ladite institution, tenue le 12 septembre dernier, à l’issue d’une audience plénière.
Tout porte à croire que, la CONASOC en temps que force de vielle, d’alerte et de proposition, à travers une déclaration porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que depuis l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, retirant la confiance à son Président, est entrain de mettre tout les ingrédients sur table, pour la recherche d’une solution heureuse et impartiale à la crise.
Pour la circonstance, le Président Mamadi Keita de la CONSOC a signifié à la presse que, « des séries de concertations avec plusieurs personnalités de l’institution, pour recueillir d’amples informations pour la manifestation de la vérité. Partant, l’analyse de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle laisse en mémoire qu’il s’agit d’un retrait de confiance à travers une motion de défiance à l’encontre du président et non, une destitution de celui-ci », explique le Président de la CONASOC M. Keita, qui dit qu’il y a lieu de ne pas faire d’amalgame entre les notions de défiance et de destitution.
Selon lui, « La notion de défiance est un retrait de confiance, placé à un responsable désigné par voix d’élection. Et tout organe investi sur le pouvoir de désignation, en cas de crise de confiance, peut à tout moment retirer sa confiance, sauf cette possibilité est expressément impossible. Tel n’est pas le cas à la loi organique relative à la cour constitutionnelle ».
C’est dans ce sillage que la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne, par la voie de son président Elh. Mamadi Keita a , déclaré ceci : « sur la base de ses enquêtes, la CONASOC a constaté ce qui suit : sur le PV d’audience plénière du 19 juillet 2018 de la cour constitutionnelle, il a été mis en place une commission chargée de rédiger le projet de décret portant modalité d’application de la loi organique, relative à l’organisation et au fonctionnement de la cour dont, l’objet visait à combler le vide, comme prévoyait la loi.
Et, selon toujours l’orateur, ce projet de décret a été amandé après quatre jours de son adoption, lors de sa plénière en date du 07 août 2018 des conseillers présents à cette plénière. Nous avons proposé à la misse en place d’une commission composée des éléments de la société civile permettant de faire une enquête au sein de la cours constitutionnelle. Et ce qui se passe effectivement aujourd’hui dans nos institutions, les gens sont en phase d’une question de position.
Il s’agit là de faire une manifestation et, nous avons constaté des faits. Nous sommes impliqués pour demander qu’il soit une cohésion totale dans le pays. Donc, la CONASOC, n’a jamais pris position ambigüe, je pense que nous avons pris position à bon moment par ce que, tout simplement, nous avons dix ans d’existence. Et, aujourd’hui, nous pensons que les citoyens nous suivent. Notre objectif fondamental est de jouer le rôle d’alerte et prendre position pour les citoyens. Si aujourd’hui, nous pouvons donner notre point de vue par rapport à la crise de la cours constitutionnelle, en tout cas M.mamady Keita : On n’a pas demandé et le débat ne se situe pas là, a-t- soutenu Elhadj Mamadi Kéita.
Avec flammeguinee.com