Depuis 2011, on assiste à des multiples revenus des migrants qui ont séjournés dans les pays Arabes, (Soudan, Libye Algérie) dont ils sont apprit beaucoup de choses sur l’extrémisme. Pour éviter et réduire les risques liés à la radicalisation et d’extrémisme violent en Guinée, l’Alliance pour la Gouvernance et les Initiatives Locales (AGIL), a tenue cet après-midi de ce lundi 26 novembre 2018 à Coankry, une rencontre qui a réuni les comités d’alerte précoce, dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation, dans les cinq communes de Conakry y compris certaines préfectures du pays.
A l’occasion, une formation de cinq jours a été lancée, pour outiller les membres de ces comités, qui s’attèleront à cette tâche. Interroger sur les enjeux de cette formation, Mory Condé, Directeur Exécutif de l’ONG l’AGIL, précise ceci : « Ce projet vise à réduire les risques de radicalisation et d’extrémisme violent dans 13 préfectures à risque de la Guinée. Il envisage également de renforcer les capacités de l’Etat, des communautés et d’autres structures pertinentes, intervenants contre le phénomène du radicalisme religieux. Ces comités sont composés des représentants des mairies, du ministère de la jeunesse, de la police et de la gendarmerie, des directions communales de l’action sociale, de la Jeunesse, des représentants des Imams et des syndicats de Transports routier ».
Pour l’inspecteur de jeunesse et des sports, Moussa Condé, également consultant de cette structure ONG AGIL, a renchéri, en relevant que la stratégie est de mettre en place une prévention dans les cinq communes de Conakry. « Ces comités d’alerte précoce à réponse rapide, vont nous permettre de prévenir l’extrémisme violent. Que ce soit dans le domaine politique, religieux, social et culturel. Nous sommes aujourd’hui dans une culture de violence. Or, il faut inverser la tendance de la culture de la violence à celle de la non-violence, de tolérance et de dialogue. Au lieu de s’imposer par la force, il faut passer par la raison », Moussa Condé, également consultant de cette structure ONG AGIL.
Ibrahima Sory Camara
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