Les associations de la presse guinéenne s’opposent contre la volonté du Ministre de la Communication qui, lors de la présentation du budget de son département pour l’exercice 2019 à l’hémicycle, qu’Amara Somparé a annoncé sa volonté de réviser la loi sur la presse en Guinée. Une loi qui date de 2010. Selon les représentants des associations de presse, cette volonté est anticonstitutionnelle. Ils refusent que les journalistes soient injustement misent en cause.
Le ministre Amara Somparé veut remettre en cause les acquis de la loi sur la presse, révisée en 2010…
Les associations de presse doivent bloquer ce projet ? Surtout que, cette décision du ministre est recule pour la démocratie et la liberté de presse dans le pays, explique le rédacteur en Chef du groupe de presse Lynx-La Lance Mamadou Siré Diallo.
« Car la dépénalisation de délit de presse, les amandes sont telles que si un journaliste fautif d’une diffamation ou de quoi que ce soit, les pennes pécuniaires suffit à elles seules de faire taire les journalistes. Et dire maintenant qu’il faut penser à la prison pour les journalistes, là nous allons y opposer », s’oppose Mamadou Siré Diallo, rédacteur en Chef du groupe de presse Le Lynx- La Lance
Moussa Iboun Conté, président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), quant à lui, conseil tout simplement, le ministre Amara Somparé d’abandonner ce projet. « C’est un chantier qui ne va pas prospérer », indique Moussa Iboun Conté, Président de l’AGEPI.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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