Face à la situation dans laquelle l’assemblée nationale guinéenne se trouve, selon Soumah, c’est à nous de faire le choix de quitter l’institution (Assemblée nationale), pour donner tous les pouvoirs au Président de la République, Chef de l’Etat de prendre des ordonnances ou bien, comme indique la constitution dans son article 161, tant que la nouvelle assemblée n’est pas installée, l’ancienne peut fonctionner.
« C’est l’un des deux propositions que nous devons choisir. Parce qu’en février 2018, les députés auraient demandés d’organiser des élections législatives dans 4 à 6 mois de l’année 2018 afin qu’au 14 janvier 2019, une nouvelle assemblée nationale soit installée. Mais, cela n’a pas été fait. Les représentants de l’opposition à l’Assemblée Nationale se sont basés sur le changement de la CENI. Le choix des commissaires à la CENI illustre mieux. Toujours, c’est l’opposition qui a retardé pour choisir ces commissaires. Donc, nous nous invitons tout le monde de se donner les mains afin que, le nouveau bureau de la ceni qui a été mis en place travaille pour que le pays aille de l’avant… », indique Aboubacar Soumah, député de la mouvance présidentielle ce mardi à la radio Nostalgie, dans l’émission zone libre.
Selon le député Aboubacara Soumah, tout le monde est fautif dans cette affaire. « …Personne ne s’est levé pour dire qu’on rentre dans l’année 2019 et, il faut élire une nouvelle Assemblée Nationale. Alors, est-ce-que, cette responsabilité incombe l’Etat seulement ou à l’opposition et à la mouvance qui sont à cette Assemblée Nationale ? Ce n’est pas gens qui sont dans une institution qui organisent leur élection. Mais, Assemblée Nationale en tant que telle, est composée de l’opposition et de la mouvance. Mais, quand on entend une opposition, c’est un ensemble de groupe qui cherche afin que les autorités du pays respectent la loi de ce pays. Mais, une fois ils n’ont pas touché à cela mais plutôt, ils se sont basés aux problèmes de la CENI. Pourtant, tout le monde savait la date d’expiration du mandat des députés. Donc, la situation dans laquelle notre Assemblée Nationale traverse, est une responsabilité partagée. Au second lieu, ce qui se passe à l’Assemblé Nationale ne se passe pas seulement en Guinée mais, la même chose se passe au Mali. Depuis le mois de novembre dernier, le mandat des députés maliens a été expiré…. », précise Aboubacar Soumah, député de la mouvance présidentielle.
Ibrahima Tampq, pour flammeguinee.com
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