Encore une prestation énorme pour Cristiano Ronaldo en Ligue des champions. Après la défaite subie à l’aller (0-2), la Juventus a renversé l’Atlético de Madrid mardi 12 mars lors du match retour des huitièmes de finale (3-0). Le quintuple Ballon d’or portugais a enflammé les Bianconeri en signant un triplé retentissant. La Ligue des champions le sublime toujours.
Le cauchemar de l’Atlético de Madrid a beau avoir quitté le Real Madrid, il a beau avoir passé la barre des 34 ans, son talent est tel qu’il tourmente encore une fois les Colchoneros. Son nom, c’est Cristiano Ronaldo. Un joyau pour lequel la Juventus a déboursé 100 millions d’euros l’été dernier. Un prodige qui a encore accompli un miracle, ce mardi 12 mars, dans sa compétition préférée, la Ligue des champions. Et ce n’était pourtant pas une mince affaire que de renverser cet Atlético.
Deux têtes de CR7 font le bonheur de la Vieille Dame
Il y a trois semaines, lors du huitième de finale aller, ces mêmes Madrilènes, dans leur Estadio Wanda-Metropolitano, avaient muselé le Portugais et fait un grand pas vers la qualification en s’imposant 2-0. Le défi des champions d’Italie consistait donc, au Juventus Stadium ce mardi, a percé le coffre-fort espagnol pour remonter ce déficit de deux buts. Une tâche immense, mais une tâche faite pour Cristiano Ronaldo.
Après une petite demi-heure de jeu, la Vieille Dame, dominatrice, faisait la moitié du chemin grâce à son n°7. Un centre de Federico Bernardeschi, une tête puissante de Cristiano Ronaldo plus fort dans les airs que Juanfran, et les supporters italiens pouvaient exulter une première fois (27e). Avant la pause, Alvaro Morata, un ancien de la Juve, a failli ramener l’Atlético à hauteur, mais sa tête a manqué de précision.
Le show CR7 a repris dès le début du second acte. L’attaquant a cette fois été secondé par son compatriote Joao Cancelo. Le centre du latéral a terminé sa course sur le crâne, une nouvelle fois, de Cristiano Ronaldo, plus aérien que Diego Godin et José Gimenez. Jan Oblak a eu beau dévier sa tentative, la goal line technology l’a confirmé : le ballon a bien franchi entièrement la ligne de but (48e). Le Juventus Stadium pouvait bien hurler sa joie : sur les deux rencontres, la Juve et l’Atlético était alors à nouveau à égalité.
124 buts pour Ronaldo, les quarts de finale pour la Juve, l’enfer pour l’Atlético
Les visiteurs, groggys, ont repris leurs esprits, mais n’ont pas été plus dangereux dans le secteur offensif. Le chronomètre défilant, la perspective de la prolongation se dessinait. Mais le destin a basculé avant. A la 85e en fait, quand Federico Bernardeschi, excellent ce mardi, s’est écroulé dans la surface au contact d’Angel Correa. L’attaquant s’est-il emmêlé les pinceaux ? L’Argentin l’a-t-il déséquilibré ? L’arbitre néerlandais M. Björn Kuipers, lui, a tranché en faveur de la Juventus.
Qui d’autre que Cristiano Ronaldo pouvait affronter le géant Jan Oblak sur ce penalty crucial ? Personne. Le Portugais, quintuple Ballon d’or, est rôdé depuis longtemps à ces joutes. C’est pour ce genre de match que la Juventus est allée le chercher au Real Madrid. CR7 n’a pas tremblé au moment de frapper et de transformer l’offrande (86e). Un nouveau triplé pour lui qui lui permet de porter son total personnel à 124 buts en Ligue des champions. Cristiano Ronaldo est bien dans son monde. Les années passent et rien ne change : la C1 le transcende toujours autant.
Après la « remontada » du FC Barcelone contre le PSG en 2017, après le « come back » de Manchester United contre le PSG à nouveau il y a deux semaines, on parlera peut-être désormais de la « rimonta » de la Juventus, qu’on croyait perdue, face à l’Atlético de Madrid. Certains pensaient que Cristiano Ronaldo ne parviendrait pas à renverser la montagne ; la réponse du Portugais est fracassante. L’Atlético de Madrid ne jouera pas la finale dans son stade fin mai. La Juve sera présente en quarts de finale, toujours candidate à la victoire finale. Et c’est en très grande partie grâce à Cristiano Ronaldo.