Des deux familles Yakah et Karambayah s’opposent toujours sur l’organisation du Fidahou à Touba. Pour celui de cette année, prévu le 12 janvier 2018, il n’y pas toujours de l’harmonie entre les deux familles. Alors que, quelques jours seulement nous séparent du Fidahou 2018. Dans les années précédentes, il y a de cela trois ans, les yakas et les karambayah se sont affrontés et, le bilan de cet affrontement a fait état de plusieurs morts et de blessés graves; des archives coraniques brulés . Cette affaire a même été l’origine du limogeage d’Elhadj Abdoulaye Diassy, Secrétaire Général des Affaires Religieuses d’alors et du ministre de la Sécurité d’alors Mamoud Cissé.
Aujourd’hui, cette question ne semble pas être résolue. En tout cas, c’est du moins qu’on puisse dire, après un point de presse tenu ce jeudi, 28 décembre 2017 à Conakry par l’association Ben Kantö, c’est-à-dire l’entente entre les fils de Touba. Ce point de presse a été animé par Elhadj Aly Diakhaby coordinateur, Elhadj Koutoubou Diakhaby et Oumar Sylla, chargé de communication et, avait pour thème « Point sur l’organisation du Fidahou 2018 de Touba : projets réalisés et perspectives ».
Malgré la persistance des confrères, les conférenciers ont catégoriquement refusé de se prononcer sur le conflit qui existe entre les deux familles Diakanké de Touba. Pourtant, cette question reste non solution et surtout nombreux guinéens se souvient des séquelles de l’échauffourée entre Yaka et Karambayah. « Nous sommes venu devant les journalistes pour s’exprimer sur l’organisation du Fidahou 2018 et non pas de parler sur le conflit….», marmonne Aly Diakhaby, un des conférenciers. Avant de dire que, l’objectif visé par l’association Ben Kantö, c’est de promouvoir la paix, le développement social, de l’éducation, de la santé etc.
Alors que, pour la famille Yaka, c’est les karambayah qui sont en train de semer de la pagaille qui est en train d’enregistrer à Touba pour l’organisation du Fidahou.
Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com
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