Si hier le métier de forgeron était rependu, pour la qualité de service que cette profession rendait, notamment aux agriculteurs traditionnels. Mais, à cause de la nouvelle technologie (machine et des outils d’informatique), ce métier risquede disparaitre à petit feu. Parce qu’il est difficile aujourd’hui de trouver un forgeron à Conakry et même dans certains villages.

Pourtant, ce métier a une utilité pour lutter contre la pauvreté. Car, c’est avec le forgeron qu’on fabrique les instruments de travail de la terre. Comme les houes, les machettes, lescoupecoupes, les faucilles, les bêches, les hache, pour ne citer que ceux-là. Notre reporter s’est intéressé à ce dossier. Il est allé à la forge deSékou Camara, dans le district de Diogoyah, sous-préfecture de Tougnifily, Préfecture de Boffa.

En compagnie de trois de ses apprentis (image), cet homme d’une trentaine, pratique ce métier il y a des années. Il a appris ce métier pendant 16 ans chezNfaba à Koba. De nos jours, ce métier lui a aidé à construire deux maisons, à marier deux femmes et avoir cinq enfants. Au cours de l’entretien qui a duré quelques minutes seulement, Sékou Camara explique les raisons qui ont poussées à pratiquer ce métier. Nous vous livrons ici un extrait de sa réaction. Lisez !

« D’abord, je vous remercie pour m’avoir tendre votre micro. J’ai aimé ce  métier parce que, mon grand-père a été un forgeron. Donc, je l’es hérité. Je fabrique dans ma forge ici des haches, les houes, les coupecoupes, les bêches, les faucilles. Ce District  de Diogoyah est un village des agriculteurs. C’est pourquoi, je suis venu s’installer ici. Avec ce métier, je gagne beaucoup d’avantage. J’ai deux femmes et six enfants. J’ai construit deux maisons. Donc, j’invite tout le monde à apprendre un métier. Surtout, il n’y a pas un saut métier. A l’heure-là, su tu n’as pas un métier, tu ne peux survenir à tes besoins », explique Sékou Camara, forgeron de profession.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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