Malgré sa position ambiguë, cette question a été posé au Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, par nos confrères de Chérie FM, dans leur émission ‘’La tribune de l’Actualité Plus’’ de ce mercredi, suite à l’interpellation de deux activistes du Front Nation pour la Défense de la Constitution (FNDC) dont Foniké Manguè et Sékou Koundouno à la DPJ, Dr Dansa Kourouma a condamné l’interpellation de ses acteurs , avant de se prononcer sur la constitution.
« Après les informations, les collègues ont été interpellés lorsqu’ils étaient en train de confectionner des t-shirts contre le troisième mandat. Le premier a été amené à la DPJ pour audition et le second est venu rendre visite au premier, qui a été aussi interpellé. Alors, les conditions d’interpellation ne sont pas conformes à la procédure à la matière dans notre pays. Et, la cause qu’ils défendent est leur droit de s’opposer à toute initiative qu’ils considèrent comme anti constitutionnelle. D’ailleurs, tous les citoyens guinéens ont le droit de défendre la constitution. C’est comme ça c’est mentionné… », a indiqué Dr Dansa Kourouma, sur les antennes de Chérie Fm, au cours de l’émission La tribune de l’Actualité Plus de ce mercredi.
Interrogé sur sa position face à la modification de la Constitution guinéenne, qui fait grincement de dents au sein du CNOSC et à travers le pays depuis belle lurette, selon Dr Dansa Kourouma, chacun a le droit d’être dans un camp ou l’autre. « Au moment opportun, après avoir consulter les structures de base, le CNOSC a été avant aujourd’hui à l’avant-garde pour le respect de l’ordre constitutionnel. Parce que, notre raison d’être, c’est de respecter les règles fondamentales, qui régissent l’état de droit. Qu’on le dise qu’on soit associé aux partis politiques, ce combat-là sera fait et selon les règles de l’art … », a en croire Dr Dansa Kourouma, Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne.
Avec Alpha Oumar Diallo, pour flammeguinee.com
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