Le programme WURI a présenté mercredi au Premier Ministre l’unité de gestion en charge de l’exécution du programme d’identisation des guinéens aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Ce projet a été financé par la Banque Mondiale à hauteur de 49,7 millions de dollars dont 50% de ce montant sera en don et 50% sous forme de crédit.
Ce projet se fixe pour objectif de donner un titre d’identification et d’identifier physiquement les guinéens et de faire connaitre leur nombre au moins à 80% d’ici à 2024. Ce, pour faciliter non seulement l’accès au service, mais aussi éviter que des personnes arrêtées à l’extérieur de la Guinée pour des problèmes de délits ne soient présentées comme des guinéens, alors que dans la plus part des cas, ces personnes ne sont pas des guinéens.
La mise en place d’un registre d’identification d’ici à 2024 nécessite l’élaboration d’un manuel de procédure du projet qui couvrira l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le responsable du projet, Zoumana KONTE a déclaré pour la circonstance que la tutelle institutionnelle de ce programme reste la primature.
Pour lier donc l’utile à l’agréable, il est donc important que le chef du gouvernement donne des conseils pour la protection des données de la stratégie nationale d’identification des guinéens, aussi bien de l’intérieur, mais aussi de l’extérieur.
Le Premier Ministre s’est réjoui de la matérialisation de ce projet qui s’inscrit en droite ligne du Plan national de développement économique et social.
Pour Ibrahima Kassory Fofana, c’est un moyen efficace de contrôler non seulement le flux migratoire à travers le monde, mais aussi un moyen de lutter efficacement contre le terrorisme.
En terme de timing, le locataire du Palais de la Colombe a dégagé les exigences liées à l’identification des populations et s’est montré intraitable : « la coordination et la centralisation des efforts restent une nécessité afin d’éviter que les personnes arrêtées ailleurs à travers le monde ne soient toujours présentées comme des guinéens, alors que pour la plus part des cas, elles ne le sont pas. Ce qui constitue une honte pour la Guinée».
Le chef du gouvernement a donc insisté sur la protection des données de la stratégie nationale d’identification des guinéens. Avant de mettre en garde contre le retard : « si le projet WURI met du temps pour produire des résultats escomptés, je ne me limiterai pas à ce projet », a-t-il insisté.
source guineelive.com