Depuis le 19 Janvier dernier, les candidats sont sur le terrain pour la campagne des élections communales et communautaires, prévues le 04 février 2018. Les leaders de la mouvance présidentielle et de l’opposition expliquent leur projet de société aux militants. Mais, dans le camp de la mouvance présidentielle, la doute commence à s’installer chez certains. C’est le cas de Sanoussy Bantama Sow, ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique qui, depuis la Guinée profonde, en campagne bien sûr, jette un venin noir sur l’organe en charge d’organiser des élections en République de Guinée. Sans quiproquos, Bantama Sow dit qu’il doute sur les compétences de la CENI.
« Je doute fort des capacités de la CENI de nous conduire à des élections libres et transparentes. A l’intérieur du pays, j’ai constaté que toutes les listes déposées ont été validées ». Voilà la déclaré que Bantama Sow a tenu contre la CENI. Avant de s’interroger : « Comment peut-on valider la candidature d’une personne qui vient dans une localité uniquement pour les élections. Il ne suffit pas seulement de nous dire d’aller aux élections ou que la CENI est capable d’organiser des élections. Les dossiers déposés doivent être étudiés minutieusement. Comment peuvent-ils valider des candidatures de gens poursuivis par la justice ? Je connais beaucoup de condamnés qui sont dans des listes de candidatures. Il doit notamment résider dans la localité où il veut se porter candidat et ne pas être poursuivi…».
Bantama Sow ne se limite pas seulement à s’attaquer à la CENI, mais plutôt il invite l’institution en charge d’organiser des élections en Guinée, à plus de responsabilité. Pour lui, cet état de fait ne doit pas être accepté par la CENI. En tout cas, Bantama Sow dit qu’il est très déçu de la CENI sur ce comportement. Mais, cette réaction de Bantama Sow contre la CENI n’a pas laissé les observateurs de l’opposition perplexes. Pour eux, le fils du Président Alpha Condé a vite vu la défaite de son père à l’intérieur du pays. Voilà pourquoi, disent-ils, il jette l’anathème sur la CENI.
Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com
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