Les acteurs du processus électoral, représentants des partis politiques, de la société civile et de l’administration étaient ce samedi, 27 Janvier 2018 à Conakry, à la troisième réunion du Comité Inter Parties, pour informer les acteurs sur les dernières dispositions opérationnelles prisent par la CENI en collaboration avec NDI, pour la tenue du scrutin crédible, juste et apaisé le 04 février 2018. A la sortie de cette réunion, le Président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), Boubacar Siddighy Diallo se dit satisfait de la rencontre mais, il constate quelques disfonctionnements au sein de l’institution en charge d’organiser des élections et le référendum en Guinée, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Selon Boubacar Siddighy Diallo, sur papier, la redistribution des cartes électorales est élevée. « Cela est vraiment appréciable mais, sur le terrain il y a encore quelques difficultés. Donc, il faudrait que cela soit réduit afin que le maximum des électeurs puisse avoir les cartes mais aussi, il y a eu le décalage d’abord de l’absence suffisance de magistrats. Il y a 104 CACV qu’ils ne sont pas pourvu de magistrats. Alors que, la loi électorale dit qu’un magistrat par CACV. Donc, aujourd’hui on n’est obligé pour trouver de violer la loi. C’est-à-dire que, doté de plus de CACV d’un seul magistrat. Alors la problématique qui se pose, est-ce qu’il faut déplacer les CACV pour les emmener vers les magistrats qui président ou bien, il faut que le magistrat tourne au tour de deux ou plusieurs CACV et de quel temps, il dispose pour pouvoir centralisé tout ça et valider pour la remontée des informations ? Il faut que cela soit matériellement faisable. C’est beau de le dire dans le papier mais, l’appliqué sur le terrain, on voit les difficultés », a en croire Boubacar Siddighy Diallo.
Et, le troisième point important énuméré par le Président de l’UMP, c’est l’introduction d’une nouvelle forme plate-forme informatisée, pour la remontée des informations, qui est une bonne innovation mais, elle est venue à cinq jours avant le scrutin. « Donc, c’est trop juste pour pouvoir comprendre le fonctionnement, la fiabilité et aussi, savoir quels sont les opérateurs qui ont accès à cette base d’information ? D’où la manipulation informatique, elle est plus grave que, celle qui se fait par les urnes mais, la méthode de fraude classique, c’est de bourré les urnes ou bien, d’enterrer Avec l’informatique, vous faites deux cliques et vous changez des millions de données. Donc, c’est plus dangereux quand l’informatique est mal utilisée. C’est pourquoi, la plate-forme, je reprends elle est bonne mais, pour qu’elle soit appliquée, il faut qu’on puisse avoir une maitrise de l’utile et qu’on soit rassuré. Aujourd’hui, nous constatons que, même la CENI n’a pas un site informatique à partir duquel, on peut s’informer sur ses activités. Donc, c’est comme si la CENI a fermé ses portes et fenêtres. Elle ne survit qu’à travers des ateliers, des rencontres, des réunions alors qu’on pouvait avoir toutes ces informations sur leur site web. Donc, il faut d’abord, avant d’envoyer des plates-formes innovantes, mettre à jour son site web ; donner toutes les informations. C’est sur l’internet qu’on peut aller pêcher les informations là-bas ; nous les partis politiques, vous les journalistes ou les citoyens lambda ; qu’ils soient ici ou ailleurs, ils peuvent avoir accès à toutes les informations. Voilà ce qu’on demande à la CENI ».
Sur la question, est-ce que la CENI est prête à organiser des élections communales crédibles et acceptées de tous le 04 février 2018 ?Selon Boubacar Siddighy Diallo, la CENI peut arriver à ça mais, pour l’instant, elle a les portes et les fenêtres fermées ; elle fait les déclarations, donnent des taux… « On peut bien croire. Parce qu’on voit 25 personnes s’activées. Ils font beaucoup d’efforts mais, est-ce que des efforts sont conformes aux attentes ? Est-ce que ces efforts vont produire ce qu’on attend ? De toute façon, il y a des recours possibles. Si on n’est pas satisfait, on va faire des recours », a précisé Boubacar Siddighy Diallo, Président de l’UMP, au terme de son intervention.
Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com
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