Le syndicaliste Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) sera très bientôt devant la barre. C’est du moins qu’on peut dire. Son dossier est transféré au Tribunal de Première Instance de Dixinn. Ce qui veut dire qu’en matière de la justice, qu’il est sur le contrôle de la justice. Du jour au lendemain, il peut être convoqué à la barre conformément à la procédure.
Non seulement, sa liberté est restreinte mais, il est interdit de sortir sur le territoire national. Le motif, Aboubacar Soumah est accusé de vol, usurpation de titre, faux et usage de faux et effraction des locaux du SLECG…
Face à cette situation, nombreux citoyens craignent d’une nouvelle crise au sein du système éducatif national. On se rappelle encore de la grève des enseignants du mois de novembre dernier, qui avait paralysée le système éducatif guinéen. Avec cette allure où vont les choses, l’école guinéenne ne risque pas aller à une année blanche ? Surtout que, Aboubacar Soumah décide de déclencher une grève générale et illimitée le lundi 12 février prochain sur toute l’étendue du territoire national dans le secteur de l’éducation jusqu’à la satisfaction des points ci-après :
- La lavée de suspension du salaire du camarade Aboubacar Soumah ;
- Le payement intégral des 40% avec effet rétroactif de la valeur monétaire du point d’indice à 1030 ;
- La fixation du salaire de base à huit millions (8.000.000GNF) pour tous les enseignants.
B-Younoussa, pour flammeguinee.com
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