C’est parti pour la nouvelle constitution en république de Guinée. Ce jeudi, le ministre d’Etat, ministre de la Justice Garde des Sceaux, Mohamed Lamine Fofana était face à la presse, pour, dit-on, éclairer un point, celui de la nouvelle constitution, qui est un sujet brulant sur la scène politique guinéenne. Malgré l’opposition de l’opposition et de la société civile à ce projet, mordicus, Alpha Condé a conduit avec force le peuple de Guinée aux élections du 22 mars 2020, du double scrutin des législatives et le référendum, pour une nouvelle constitution afin de le permettre de briguer un second mandat, au su et au vu des institutions nationales et de la communauté internationale.
De façon très bref, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des relations avec des institutions a dans une déclaration déclaré à la presse que, cette rencontre vise à s’entretenir sur le débat, relative à la constitution du 22 mars 2020. Selon le ministre, le texte en question a fait l’objet de plusieurs consultations et au tant d’amendements, pour prendre en compte toutes les préoccupations de l’ensemble des guinéens.
« … après l’avis de la Cours Constitutionnelle, le projet a été soumis au référendum et adopté le 22 mars 2020, par la proclamation de la victoire du OUI par la CENI, et qui était confirmé par l’arrêt 07 du 03 avril 2020. La Cours Constitutionnelle l’a proclamé comme étant la constitution de la République de Guinée. En conséquence, l’adoption du texte final par le référendum, met fin et hors d’usage à tous les documents qui ont été outillés et contribuer à son élaboration. La promulgation du texte constitutionnel est intervenu par le décret numero 73 du 06 avril 2020, publié au journal officiel de la République, le 14 avril 2020 … », a expliqué Mahamed Lamine Fofana, ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, à la presse. Avant de déclarer à la presse que, c’est fort de cette légitimité constitutionnelle, que ce texte est applicable et opposable à tous.
Que Dieu sauve la Guinée et les guinéens. Amen !
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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