Après le jugement momentané, le phénomène de “kidnapping” refait surface en Guinée. Pas plus qu’hier, deux cadres de l’union des forces républicaines ont été kidnappés par des hommes encagoulés et conduits à une destination inconnue.

Selon le président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique, cette forme d’interpellation est interdite par les pactes internationaux,  relatifs aux droits de l’Homme, ratifiés par la Guinée. En tout cas, l’ancien président de l’INDH vient de faire confier à un médias de la place..

“La ligue pour les droits et la démocratie en Afrique (LIDDA) s’indigne face au kidnapping des membres de l’opposition par des forces de défense et de sécurité en cagoule, devenu une préoccupation majeure en Guinée. On a l’impression d’être dans un pays en guerre ou sous menace terroriste et cela doit cesser. La LIDDA fait remarquer que les citoyens sont égaux en droits et en devoirs. Par conséquent, égaux devant la loi, quelle que soit leur appartenance politique, religieuse ou sociale”, explique Mamady Kaba, président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique.

Par ailleurs, il invite les autorités guinéennes, à œuvrer à ce que “la procédure d’interpellation des citoyens se fasse, dans le strict respect des lois et engagements internationaux”.

Avec flammeguinee.com