Avec l’implication de la Première Dame de la République, Mme Condé Hadja  Djènè Kaba, la Présidente Fondatrice de l’ONG canadienne, dénommée Femme en Agriculture Mondiale (FAM), Mme Fougeron Nadine séjourné en République de Guinée, pour installer la première filiale de l’ONG FAM sur le continent africain de Guinée. Dans la même optique, elle a accordé un entretien à un groupe de média. Nous vous présentons ici, le temps fort de cet entretien qui n’a duré de quelques minutes mais riche et varié. Lisez !

Pourquoi le choix de la Guinée ?

Parce qu’en soussou, Guinée veut dire femme. Mais, ce n’est pas uniquement la seule raison, la raison aussi essentielle est  que, le besoin est important d’aider les femmes en agriculture ici, à l’a rapportée la valorisation. C’est en ce sens que, FAM souhaiterait que, la Guinée soit le premier pays qui créé  un ordre professionnel  de ce métier, pour connaitre l’agricultrice et l’agricultrice et aussi, comme elles sont beaucoup qui cultivent l’agriculture, ces femmes ont besoin de connaissance pour apprendre de besoins de base, de mécanisme et puis aussi, connaitre d’outils pour pouvoir améliorer leur condition de vie, augmenter leur productivité pour atteindre le profit. Donc, FAM est là pour enrichir les femmes guinéennes. Parce que, c’est seulement en enrichissant l’agriculteur et l’agricultrice,  que l’ONG FAM arrivera à résoudre les problèmes de sécurité alimentaire.

Comment FAM compte matérialiser  ce projet en Guinée ?

Selon Mme Nadine Fougeron, le souhait de l’ONG FAM, c’est d’avoir toutes les femmes, qu’elles deviennent membres de l’ONG FAM en participant une cotisation annuelle  de 50 000NGF. Ce qui peut être beaucoup ou peu.

« Ce n’est pas uniquement les femmes en agriculture avec un grand ordre, qui englobe l’agriculture, la pêcherie et les autres secteurs, c’est l’agriculture aussi concernant toute la chaine de valeur. Je crois que, nous sommes tous concernés et nous devrions tous être sensibilisé pour pouvoir aider et de tendre la main à ses femmes là. Je crois que, 50 000 francs guinéens peut être à la portée d’un grand nombre pour pouvoir aider ses femmes en agriculture. Avec ses cotisations, nous allons être des milliers de femmes pour répondre à leur besoin. Parce que, c’est comme ça que nous allons commencer à financer les projets. Ensuite, nous allons demander au gouvernement, aux partenaires  de pouvoir nous aidé et j’aimerais aujourd’hui que, le gouvernement puisse m’aider à son tour. Parce que, pour la Guinée, je crois que c’est une opportunité. C’est un pays qui va être chef de file, son modèle va être expliqué aux autres femmes dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Nous allons passer les partenariats avec la CEDEAO à travers l’Union africaine. Et je souhaite vraiment que ce projet-là naisse ici en Guinée », explique Mme Nadine Fougeron, Présidente de l’ONG FAM, dans l’entretien qu’elle a accordé à un groupe de média.

Depuis que la Présidente de l’ONG FAM est en Guinée,  Mme Nadine Fougeron a déjà pris contact avec les autorités mais aussi, avec le groupement de femmes dans les préfectures et dans les sous-préfectures. Au total, 7 endroits notamment en Haute Guinée et en Basse Guinée ont été visités. Et puis, les femmes attendent ça. Il est vrai que, beaucoup ont eu des illusions. Certaines sont venues pour demander de l’argent, elles sont parties sans rien leur apportée. Cela dit, maintenant il faut faire confiance  et pour cela, FAM a pris des mesures nécessaires pour les assurer le plus que possible.

« Je me dois de faire respecter et ça, c’est un point d’honneur pour la Guinée, qui accueil moi et mon ONG ici. C’est que je suis sur la loi de CDE, qui veut dire corruption zéro. Donc, les femmes lorsqu’elles vont donner les 50 000 mille francs guinéens, je vais m’assurer à ce que ces 50 000 mille francs guinéens arrivent bien au compte de FAM, pour leurs intérêts mais aussi, pour l’intérêt du pays. Changez l’image de la Guinée, montrer cette volonté que votre gouvernance veut amener  à son peuple à se ranger selon la volonté des autres pays »

Comment va le partenariat entre FAM et le ministère en charge de l’agriculture ?

Il y a un bon partenariat avec les autorités guinéennes à travers son ministre en charge de l’agriculture, le ministère des affaires étrangères, la direction nationale  de l’agriculture. Avec le Premier ministre aussi, celui-ci a effectivement accueilli cette ONG avec un grand intérêt et surtout, il a dit vouloir  que le gouvernement mette tout en place,  pour accroitre la relation entre l’ONG et la Guinée.

Quel plan stratégique que l’ONG compte mettre en place pour pouvoir répondre au besoin de toutes ses femmes ?

D’abord, la première des choses, FAM va travailler avec le directeur du plan national de l’agriculture et le directeur de plan de stratégie de développement de l’agriculture. C’est-à-dire que, l’ONG est en phase avec  la volonté et la vision du gouvernement. Maintenant, vous comprendrez bien que, si une femme à juste 50 000 mille francs guinéens  dans sa poche, va être difficile pour elle d’être accédé à la mécanisation. Aussi, si FAM a de millions de femmes, ça c’est  l’objectif qu’elle a assigné. Des millions de femmes qui adhèrent, deviennent membres de leur ONG. C’est par le nombre  que, FAM ira répondre au besoin même de la petite dame, qui a donné juste 50 000 francs guinéens. On va l’a ramené la mécanisation, installé sur des camions à travers une sur conférence et elles vont apprendre avoir accès gratuitement aux matériels. L’ONG privilégie d’abord ces femmes, qui sont oubliées. Et ce qu’il faut souligner, dans ce projet, il est surtout question de solidarité. C’est-à-dire que, toutes les femmes en agriculture ne sont pas dans les situations défavorables. Celles qui sont plus prospèrent peuvent largement contribuer à aider leurs consœurs. Maintenant, il faut que le gouvernement guinéen accepte la collaboration avec l’ONG. Parce que, cette collaboration est  bénéfique dans la relation entre le Canada, qui est ouvert à aider financièrement les femmes en agriculture  et surtout, c’est le souhait du Premier ministre canadien. Cela dit, il faut que ces femmes démontrent qu’elles ont un intérêt. Parce qu’aujourd’hui, les gouvernements ne veulent plus donner  pour donner. Il faut faire la démonstration.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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