Le 26 mars 1984, 26 mars 2018, il y a 34 ans de la disparition du premier Président de la Guinée indépendante, camarade Ahmed Sékou Touré. A l’occasion, le PDG-RDA (Parti Démocratique de Guinée-Rassemblement Démocratique Africain) a célébré ce lundi 26 mars 2018 la date anniversaire de cette journée de la disparition du président Ahmed Sékou Touré. A cet effet, la lecture de Saint Coran a été mise à profit à la Grande Mosquée Fayçal de Conakry, suivi de contemplation au mausolée national où repose l’âme du père de l’indépendance guinéenne. Et, à Coleyah à la Villa Syli, un dîner a été organisé pour les invités.
Devant plusieurs personnalités, d’invités de marques dont une forte délégation malienne, les enfants d’Ahmed Sékou Touré, Mohamed et Aminata Touré souviennent encore l’idéologie de leur papa pour le peuple de Guinée et pourquoi pas d’Afrique.
Fraichement sortie victorieuse des communales et communautaires du 04 février dernier, Madame Aminata Touré a dit que : « Le président Ahmed Sékou Touré était le père de toute la jeunesse guinéenne. C’est vrai que nous sommes ses enfants mais, il considérait toute la jeunesse guinéenne comme ses enfants. Donc la priorité, ce n’était pas nous, mais la priorité c’était tous les jeunes de Guinée. C’était un père affable, un père compréhensif qui était à l’écoute de ses enfants et qui était comme d’habitude à l’écoute de tout le monde ».
Poursuivant, la fille du premier Président, Aminata Touré soutient que : « La valeur cardinale chez le président Ahmed Sékou Touré, c’est que la priorité chez lui, c’était la nation guinéenne. L’ethnie n’existait pas et dans ses paroles, et dans ses actes et, je pense que c’est ce qu’il a transmis et c’est ce qu’il a légué. Aujourd’hui, nous voyons un éveil de la jeunesse guinéenne qui se bat pour que le peuple de Guinée soit un peuple uni comme le 28 septembre 1958. Donc, notre mot, c’est de demander à tout le peuple de Guinée d’être encore plus uni, la main dans la main, sans aucune distinction, parce qu’on ne connaissait pas les ethnies et ça ne devrait pas exister. Nous sommes une nation et nous devons la demeurer ».
B-Younoussa, pour flammeguinee.com
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