Non content de tripatouiller la constitution pour se tailler une présidence à vie et surtout en manque de stratégie pour convaincre ses concitoyens à travers des projets de développement, de l’emploi, des routes, des écoles, universités et hôpitaux fiables avec un personnel qualifié, le Président Alpha Condé se livre à une chasse aux sorcières.

Pour le dire en un mot comme en mille, Alpha Condé traque tous les guinéens et pays voisins qui ne voient pas de la même façon que lui la nécessité de briguer un troisième mandat.

C’est dans ce cadre que les opposants à son troisième mandat ont été empêchés de quitter la Guinée. Les passeports et documents de voyage confisqués. C’est le cas de Sydia Touré et d’Ibrahima Abé Sylla. D’autres sont traqués et emprisonnés.

Mais pour avoir passé plus de quarante ans aux Etats-Unis, avoir épousé une femme américaine, des enfants américaines, Ibrahima Abé Sylla a aussi la nationalité américaine.

Ce n’est pas tout car tous ceux qui connaissent l’homme aux Etats-Unis sont tous unanimes, Ibrahima Abé Sylla est une personnalité de premier plan dans ce pays de l’Oncle SAM. Entrepreneur, patron de société, investisseur, homme d’affaires, Ibrahima Abé Sylla pour le dire en un mot comme en mille, n’est pas n’importe qui aux Etats-Unis. C’est donc à juste raison que le Département d’Etat américain a tapé du point sur la table et demander par la même occasion au Président Alpha Condé de bien vouloir retourner le passeport américain à ABE, qui a la double nationalité, a appris Guineelive de source diplomatique.

A propos, il faut dire que ABE n’a pas du tout été tendre avec le régime Alpha Condé, notamment la gestion de plus de trois milliards de dollars dans le domaine d’électricité, notamment au niveau des barrages construits par les chinois, qui selon Abé appartiennent aux Chinois pendant vingt ans et que la Guinée n’est maître de rien. Le candidat malheureux à la présidentielle du 18 octobre dernier a dénoncé la mafia, la mal gouvernance, le manque de justice, l’etno-stratégie et n’a jamais reconnu les résultats de la présidentielle. Il accuse la Cour Constitutionnelle de tailler les résultats à la mesure du Président Alpha Condé.

Source guineelive.com