Les démarches  menées pour l’obtention des 40% d’indice salarial  et l’augmentation du salaire de l’enseignant guinéen à 8 millions de francs guinéens, risquent d’être reprendre à zéro. Parce que, tout simplement, selon notre source, l’Etat à travers le ministère du Budget dit que cette augmentation n’est pas faisable. D’après le gouvernement, sinon le prix du carburant sera augmenté, sans oublier la subvention de l’électricité que l’Etat fait, pour ne citer que ceux-là.

Au cours d’une émission, le syndicaliste Mr Mamady Mansaré de la CNTG , lui, soutien que, les 8 millions dont parle le groupe Aboubacar Soumah  ne sont pas faisables. « Je donnerais même ma tête à coupé que les 8 millions ne sont pas faisables », disait Mansaré au cours de l’émission.

Tandis que, Aboubacar Soumah, lui, s’oppose catégoriquement à cette sortie de Mamady  Mansaré de la CNTG. Selon lui,  accordé un salaire de 8 millions à chaque enseignant guinéen, c’est bien faisable avec les recettes internes. «  Cela a été démontré depuis très longtemps par les experts que, les recettes internes peuvent valablement payer tous les fonctionnaires ; ce n’est pas seulement les travailleurs de l’éducation, mais tous les fonctionnaires guinéens à plus 10 millions de francs guinéens. Mais, c’est parce que, ces recettes là sont détournés que l’Etat n’arrive pas à payer le fonctionnaire guinéen. Sinon, les recettes internes peuvent être payé à  8 millions », indique Aboubacar Soumah, au cours d’une émission d’une radio de la place ce mercredi.

Selon Aboubacar Soumah, Secrétaire Général Adjoint du SLECG,  le combat du syndicat, c’est la qualification du système éducatif et l’amélioration de condition de vie de l’enseignant. « Le combat du syndicat, c’est la qualification du système éducatif et l’amélioration de condition de vie de l’enseignant. Les revendications réelles, c’est le 8 millions de francs guinéens de salaire par enseignant que nous sommes en train de revendiquer. Quand il y a trop de détournement dans un Etat, il faut revendiquer. Parce que, quand vous revendiquez, cela amènera à l’Etat à diminuer les détournements. La page de reprise du congrès du SLECG est tournée. Les décisions d’une centrale syndicale se prennent à la base. Nous voulons un salaire de base pour tout le monde… »,a ajouté Aboubacar Soumah, Secrétaire Général Adjoint du SLECG.

Ensuite, Aboubacar Soumah met le gouvernement en garde, suite à la réponse du courrier du SLECG adressé au  ministre du Travail  Albert Damantang Camara,  qui dit qu’il a été saisi par une autre branche  de syndicat pour l’organisation d’un autre congrès du SLECG. «  Cette page est déjà tourné. Et, si toute fois, le gouvernement guinéen à travers le ministre du Travail Albert Damantang Camara est en train de financer une éventuelle organisation d’un autre congrès du SLECG, nous allons déclencher un autre grève illimité, dans laquelle nous allons demander le départ du ministre du Travail Albert Damantang Camara à la tête de ce département », menace Aboubacar Soumah, Secrétaire Général Adjoint du SLECG, lors de l’émission des grands gueules de ce mercredi.

B-Younoussa, pour flammeguinee.com

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