Alors que le président de la transition avait ordonné aux ministres concernés de travailler à ce que les cartes d’identités biométriques soient accessibles dans toutes les préfectures du pays en vue d’assister les enseignants, la procédure est loin d’être décentralisée.

Dans un entretien accordé à notre rédaction, Aboubacar Soumah du SLECG a fait remarquer que l’enrôlement des enseignants ne peut être effectué qu’au niveau des régions administratives.

« Pour la carte biométrique, je demande à ce que la procédure soit décentralisée. Quand je prends Beyla par exemple, il n’y a pas ORABANK là-bas. Les enseignants sont obligés de venir à N’zérékoré. Les enseignants sont aussi obligés d’abandonner les élèves pour venir y passer plusieurs jours. Parfois on vous rançonne pour que vous soyez inscrit. Ce n’est pas décentralisé jusqu’à présent. Ça a été dit, mais ce n’est pas opérationnel »<span;>, a-t-il regretté.

« Nous souhaitons à ce niveau aussi que ça soit décentralisé faute de quoi, nous allons prendre des dispositions à l’avenir. Si les enfants ne présentent pas de résultats probants la faute sera imputée au gouvernement. Tous les enseignants sont concernés, titulaires et contractuels abandonnent tous, les cours », prévient-il.

Source mosaiqueguinee.com