Donner de la chance à tout le monde, de manger la pomme de terre dans son assiette, c’est la mission que le Président de la Fédération des Organisations Paysanes de Guinée s’est fixe depuis toujours. Certes, voilà pourquoi, Moussa Paraya Diallo et son équipe ont été reçu ce mercredi par le Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya qui d’alleurs, au cours de cette rencontre avec les organisations paysanes, a accord un financement de 31 milliards à la filière de pomme de terre.
Au lendemain de sa rencontre avec le Président de la Transition, Moussa Paraya Diallo a accordé un entretien exclusif à notre rédaction. Au cours de cette discussion qui n’a durée que de quelques minutes, le Président de la Fédération des Organisations Paysanes a, non seulement mis en exergue les points qui ont été au centre des échanges avec le Chef de l’État, les difficultés que la filiale traverse mais aussi, Moussa Paraya Diallo a tout d’abord, salué ce geste de 31 milliards du chef de l’Etat, accordé aux organisations paysanes avant d’expliquer les conditions dans lesquelles, ce montant va être utilisé, pour booster la production afin de récolter un bon résultat. C’est à dire, vendre la pomme de terre à un prix abordable sur le marché guinéen.
» On a été recu le mercredi par le chef de l’État, son excellence colonel Mamadi Doumbouya. D’abord, il nous a bien reçu, il nous a dit qu’il était vraiment de contracté. Ensuite, il nous a bien écouté, il a reconnu le message qu’on lui a dit par le passé. C’est vrai qu’on se démerde sur le travail mais, c’est la première fois aussi que, le budget national participe en temps que tel, à accompagner la filière agricole de Guinée. Jusqu’à présent, on avait des projets qui avaient accompagné la fédération. Vous savez, un projet de la banque mondiale, de l’AFD, de la coopération italienne, canadienne, c’est étudié d’abord au Canada, en France, en Italie ou à Washington pour accompagner les gens. Voilà l’autre manière. Et là, c’est le budget national, qui dit qu’on vous accompagne, monter les projets, venez nous voir pour qu’on vous accompagne, pour la production , pour booster la production nationale. Je ne crois pas que, ce soit une mauvaise chose. C’est une très bonne chose. Et, pour la filière de pomme de terre, on travail depuis belle lurette, on a perdu à chaque fois, et personne n’a songé à nous rembourser un kopeck. Là, il vient au fond de développement agricole du ministère de l’agriculture. On monté le projet et on est allé le voir, ils nous ont accordé de l’argent, ce n’est pas une petite somme pour un pays comme la Guinée, 31 milliards de francs guinéens, ce n’est pas mal. Donc, on est allé remercié le Chef de l’Etat, d’avoir ordonné à son ministre de l’Agriculture, d’accompagner les paysans à la base, pour qu’enfin démarre, le vrai accompagnement,,pour le développement du secteur agricole. Parce que, si les autres pays sont libres et indépendants, parce qu’ ils ont trouvé d’abord à manger correctement chez eux. Pourquoi eux, et pas nous? Alors, il nous a dit clairement que, nous sommes prêt à répéter l’opération au fort pourvu que le résultat soit bon. Et ça, il a été très clair, il faut que le résultat soit bon. Qu’est-ce qu’on appelle le résultat soit bon? Ce n’est pas juste un beau champs , ce n’est pas ça, ce n’est pas non plus sortir des images pour dire que, le résultat est bon. Le champs est bon, quand le panier de la ménagère a Conakry, le prix baisse. Et, on s’est entendu donc avec le ministre de l’agriculture, pour que le prix de la pomme de terre ne dépasse pas entre 6 et 7 mille francs guinéens, pour les détails dans l’ensemble des marchés de Conakry. Ça c’est la première. Et ça, il prend l’engagement de prendre des fonds publics, et les mettre à notre disposition. Nous aussi, on s’engage à mettre la pomme de terre, à un prix acceptable et, nous sommes en discussion avec celles qui servent le marché de Conakry pour leur faire comprendre que, désormais il y aura un contrôle systématique , pour que le prix soit ce qu’on s’est entendu avec le ministre de l’Agriculture, ça soit abordable pour tout le citoyen afin qu’on puisse consommer demain davantage la pomme de terre de la Guinée, a indiqué MoussaParayaDiallo, Président de la fédérationdesorganisations paysanes., à notre reporter.
S’agissant des difficultés liés à la filière, en particulier la conservation de pomme de terre, au niveau des organisations paysanes , Moussa Paraya Diallo répond : » Le Président de la République a ordonné sur place, au ministre de l’agriculture, de continuer à construire des chambres froides, pour conserver la pompe de terre. Mais, on ne peut pas aller au détail plus prêt, de tous qu’il nous a dit mais, c’est vrai qu’il a donné les instructions , il a dit qu’il faut aller à la construction des chambres de conservations, pour conserver la pompe de terre. Mais, il faut reconnaître que, le développement n’est pas tout de suite, c’est un travail à longue terme, échelonné… Aujourd’hui, si on s’entend que, ces 31 milliards sont bien venus, tout le monde ne peut pas dire que, c’est beaucoup, mais sous peu, 200 milluards ne peut pas , il faut mettre des subsories,,les lignes de conservation au niveau de Conakry, il faut mettre des fluitories au niveau de Conakry, pour que chacun puisse consommer à sa volonté, selon ce qu’il veut chez lui. Donc, mais ça, c’est un travail à court et longue terme . Il y a déjà quelque chose pour booster la production ».
Mais, la question qui est actuellement sur les levres de nombreux observateurs du monde agricole, comment ce montant va être utilisé, comme le souhaite chacun. En tant que specialuste en la matière, Mr Moussa Paraya Diallo explique que, le Président de la République a mis les moyens à la disposition de la filière de pomme de terre donc, c’est aux paysans maintenant, de travailler pour que les populations soient satisfaits.
» Le Président de la République a mis des moyens à la dispositiln des paysans c’est à nous maintenant de se mettre à la tâche, pour satisfaire les populations. C’est ce qu’il cherche et, c’est ce qu’on va faire. Donc, sur les 31 milliars, on va avoir de l’engrais, des semences,,des motos pompes, des tracteurs,,des motos cultures, des produits fitaux, nous allons travailler effectivement des champs pour qu’il y ait un bon résultat. C’est pourquoi, il a mis ça à notre disposition ces moyens afin qu’on essaye de trouver la solution à ce qui manquait jusqu’à présent. Et donc, avec l’accompagnement du ministère de l’agriculture , que ce soit au niveau préfectoral, au niveau régional ou nationale, chacun à ce qui le concerne. Donc, je pense que, cet accord est une très bonne chose, que demain dans le dernier marché de Conakry, qu’on retrouve la pomme de terre au même prix qu’au premier marché de Conakry. Justement, c’est le travail du journaliste, faire comprendre effectivement que, l’accord trouvé avec le ministère de l’Agriculture, tourne à merveille. Voilà ce que je peux dire à ce niveau… », a fait savoir Moussa ParayaDiallo, Président de la Fédération des Organisations Paysanes de Guinée.
Le ministère de l’Agriculture, dans ses déclarations sur le fonctionnement de son secteur, dans les médias tout comme en conseil de cabinet, ainsi qu’au conseil des ministres , le ministre en charge de département ne cesse à féliciter la filière de pomme de terre.
Selon le specialiste Moussa Paraya Diallo, le ministre felicite la fédération des organisations paysanes, parce qu’il a trouvé que,, ce secteur est bien organisé, il a du repondant.
» Si vous voyez que le ministre felicite la filière de pomme de terre, parce qu’il a trouvé que, ce secteur est bien organisé. On a du répondant. Quand vous venez au niveau de la capitale, vous n’avez pas de repondant, comment vous allez faire ? C’est difficile. Et donc, quand le ministre est venu, il a trouvé le répondant, des gens organisés en groupement, en union, en fédération, des gens organisés en filière, qui accompagnent des femmes, des jeunes, qui sont installés pour faire de l’agriculture, je ne dirai pas comme à l’européenne, comme à l’occident mais, je dis c’est des ambrions qui commencent à pousser ça et là à travers la moyenne Guinée. C’est très bonne chose, il a bien aimé et puisqu’il a bien aimé, il ne va pas depeindre ça en noir, il sait qu’à partir de là, il peut repliquer ça au niveau de la haute Guinée, au niveau de la forêt, à la baie Guinée. C’est déjà un très bon départ. Et mieux que ça, il trouve les commerçants installés pour accompagner la comercialisation de la pomme de terre au niveau de Conakry, au niveau des differentes régions du pays. Je pense que ça, c’est une première et il faut l’accompagner. Parce qu’il trouve que, accompagné ces gens là , n’est pas une chose difficile. Donc, il pense que, c’est une très bonne chose. Pour cela,,le ministre veut simpnement des resultats mais, puisqu’il veut de resultats, comme la demandé le Président de la République, pas de résultat sur papier mais, de resultats sur le terrain. Pour pouvoir nourrir la population guinéenne, on demande à qui? Au chef de l’État d’abord, ainsi son gouvernement et à l’ensemble des accompagnateurs du gouverment et le ministre faisant partir du gouvernement, et donc je pense que, c’est de bonne guerre, de dire au moins que, j’ai trouvé quelque chose, pour dire ou on peut accompagner les gens afin de sortir des quantités acceptabkes , des superficies acceptables, de la qualité pour les populations. Parce que, si on est malade, c’est parce qu’on mange mal . Si on est malade, on va toujours à l’hopital. Est-ce qu’on ne risque pas de prendre tout son argent , à depenser pour se soigner que de se nourrir. Je pense qu’il faut nourrir la population guinéenne et, je crois que c’est son rôle et il essaye de le faire concrètement pour que, les populations aient à manger correctement. Maintenant, quand la population aura à manger concrètement et en qualite, tout le monde va l’oublier tout de suite et, c’est ce qu’il cherché. Je pense que, c’est une très bonne chose d’accompagner ces gens là, qui veulent développer réellement la filière. On a commencé aujourd’hui avec la filière pomme de terre, demain c’est la filière ignamme qui veut être accompagné avec 51 milliards , c’est déjà une bonne chose. Moi, je pense qu’il faut de temps en temps, revenir vers eux, revenir aussi vers nous, pour voir, concrètement ce qu’on a fait avec cet argent. Si vous allez sur le champ et que, vous trouvez que le champ est vert, est bien entretenu, la recolte est bonne, ce n’est pas la peine de poser la question, où vous avez mis l’argent, ne poser pas la question d’argent, vous avez le résultat. Maintenant, vous venez aussi sur la table du vendeur au marché à Kolama, à Madina, etc, vous trouvez les resultats. S’ils sont bons, vous pensez que c’est bon. Mais, je pense que ce n’est qu’un début, il faudrait être accompagné de plus , et demain, je ne cherche pas les 31 milluards, je dis que c’est peu, moi je veux 500 milliards , je voudrais etre inscrit en lettre d’Or au budget national et pour cela, il faut que j’ai des résultats. Et donc, ça me concerne en premier , ce n’est pas le président et pas le ministre , mais moi en premier de faire des resultats.
Dossier à suivre !
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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