A l’occasion de la distribution de 50 mille  gilets sauvetages aux pêcheurs artisanaux, pour sécuriser les usagers de mer afin d’éviter le drame, comme celui de 2012 où plusieurs guinéens ont trouvé la mort,  suite au chavirement d’un bateau de pêche,   le Président de la République Pr Alpha Condé, a adressé un message fort au Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), qui menace d’organiser une marche de protestation  contre le régime d’Alpha Condé le 14 Octobre 2019, à travers les cinq communes de Conakry, ainsi que dans certaines villes de l’intérieur, pour bloquer l’administration guinéenne de fonctionner. C’était ce mercredi, 09 Octobre 2019, au Port de Boulbinet.

Comme toujours, Alpha Condé se dit prêt à en découdre avec qui que ce soit. Il dit qu’il n’a peur de rien. Selon Alpha Condé, ce qui parlent aujourd’hui, quand ils étaient responsables de ce pays, qu’est-ce qu’ils ont fait pour le pays ?

« … je n’ai peur de rien, on se connait… Personne ne peut me faire peur, encore moins aux guinéens. Ils sont (opposante et FNDC)  en train de jouer. Moi, je n’ai pas eu peur  à Sékou Touré, ni à Lansana Conté, encore moins aux militaires (rire). Ce que moi je sais, j’ai peur seulement à Dieu. Le reste, le gouvernement existe. La démocratie autorise la marche mais, les manifestants ne doivent pas empêcher les autres citoyens de circuler librement. Donc, la manifestation et la protection de la vie de citoyens de leurs biens. Personne ne peut accepter qu’on détruise les biens d’autrui. Les gens peuvent manifester, c’est leur droit de manifester. Siradio était opposant, Bah Mamadou était opposant et moi-même, j’étais opposant mais, personne n’a entendu que  j’ai dit aux militants de jeter les cailloux, de gâter la voiture de quelqu’un. Donc, je vous rassure que personne ne mettra désormais la Guinée derrière… », prévient Alpha Condé, Président de la République à ses opposants et au FNDC, qui menacent  d’organiser une marche de protestation le 14 Octobre prochain, dans les cinq communes de Conakry, ainsi dans certaines villes de l’intérieur.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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