Dans le cadre de l’accompagnement de la junte féminine en République de Guinée, Mme Bah  Hadjiratou Diallo, Présidente de la Coopérative Koloma Couture et vice présidente de la Fédération des Artisans de Guinée a bien voulu nous accorder un entretien, au cours duquel elle nous a parlé de la création de sa structure ,son rôle et elke luvre son cris de cœur sans oublier les difficultés qu’elle subi dont les raisons n’honorent point le département de l’action sociale pour l’octroi des marchés pendant les festivités du 8 mars.

Comme on le dit souvent que la femme est le baromètre de la société, elle est la première à se lever et dernière à se coucher, c’est la raison pour laquelle Mme Bah Hadjiratou Diallo a compris très tôt. Après avoir limité au cycle primaire elle s’est donné corps et âme en prenant à bras le corps ce métier beau métier artisanal qui lui a ouvert le boulevard parmi les femmes couturieres. D’abord c’est ce que dis tout temps dans mes interviews. Je n’es pas eu la chance de continuer dans mes études. Mais j’ai eu l’initiative d’apprendre la couture. Donc j’ai appris la couture dame et j’ai fait l’apprentissage pendant six ans.
Après mes six ans se formation dès que j’ai fini, j’ai eu un mari à la même année,un après j’ai eu mon premier fils. Donc j’ai ouvert un atelier de couture que je faisais pour les grands mères et les paysans en même temps j’ai eu l’idée de venir m’installer dans un marché où les femmes ne tissaient de relation amicale entre les femmes. Ainsi j’ai eu a regroupé avec 14 femmes au départ et j’ai initié à la mise en place d’une coopérative donc on a choisi le nom comme je suis à Koloma et on dit coopérative « Koloma Couture ». C’était quartoze (14) femmes on est parti jusqu’à trois cent quatre vingt dix neuf (399) membres
L’idée de la création de cette coopérative : j’ai commencé en 1999 et j’ai obtenu mon agrément en 2002. Grâce à la mobilisation des femmes que j’ai eu le courage de consulter mes documents juridiques afin de me permettre d’avoir mon agrément.
Les difficultés: chaque chose a ses difficultés, mais je remercie le bon Dieu le tout puissant parcequ’il m’a aidé parce que j’étais avec les hommes avec lesquels ils me comprenaient. Et je me suis battue au moment de la la mise en place de fédération des artisans de Guinée. Donc je me suis à la base jusqu’au sommet c’est à dire à la fédération régionale . La tâche n’a pas été facile mais je me suis battue pour être à la fédération régionale. J’avais eue des difficultés mais je remercie l’ONFPP qui m’a aidé à avoir la formation des formateurs,et j’ai bénéficié trois formations avec l’ONFPP ainsi j’ai formé les femmes se Matoto Koloma etc..
Ensuite j’ai eu un autre financement avec l’ambassade i États Unis grâce à leur soutien j’ai pu acheter tout ce que vous voyez dans mes locaux. Après les Etats Unis j’ai obtenu un financement auprès de Mano River Union avec une enveloppe dont j’ai fait bénéficier les femmes de N’Zerekore, Kindia et celles de Lelouma et de Conakry.
La particularité : Vous savez en Guinée,il y’a toujours le favoritisme alors que sur le terrain quand certaines femmes gagnent le marché c’est nous qu’elles utilisent. On a été victime de ces genres de comportement à plusieurs fois. Alors à l’occasion de la fête internationale des femmes le 8 mars prochain j’ai été la première à demander au Président de la République dans une chaine de télévision à aider les femmes pour que les femmes puissent s’habiller en tenue traditionnelle pendant le jour de la fête des femmes. Sinon avant les femmes portaient des tenues WAS. Donc elles ont toujours favorisées leurs petites amies. J’ai toujours demandé pour que le Président de la République s’habille en tenue traditionnelle mais je n’ai jamais eu un marché mais quand il y’a manque qu’elles m’appelles mais elles m’ont jamais donné un marché.
Dans son rôle infatigable de satisfaire le peuple de Guinée tout en aidant les autorités de la transition. Au jour d’aujourd’hui je souhaiterais que les autorités actuelles nous aide à avoir un local nous permettant d’exercer llibrement notre métier pour ne pas qu’on ne soit chassé à tous les jours. Il faut que l’état nous aide à avoir le centre de l’alphabétisation pour les jeunes filles mais aussi le centre pilote de la teinture pour les femmes et le village artisanal pour les expositions comme les autres pays de la sous région.

Naby Camara
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