Avec le financement de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel (ONFPP), à travers l’initiative de la Fondation Diaka Camara, le forum des femmes parlementaires de Guinée a organisé ce vendredi, 19 mars 2021 à Conakry, la formation des femmes parlementaires sur les violences basées sur le Genre. C’est le deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, Honorable Fodé Soumah qui a présidé le lancement des travaux de cette rencontre, qui avait pour thème : « Violence basées sur le genre ».
La tenue de cette session de formation a pour objectif de doter les femmes du parlement guinéen, de nouvelles connaissances et compétences leur permettant de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre et sur toutes leurs formes.
Il sera question à cette formation, de définir les violences basées sur le genre ; expliquer les différents formes des violences basées sur le genre, lister quelques causes et conséquences des violences basées sur le genre ; rappeler quelques mythes et tolérance sociales favorisants de violences basées sur le genre ; proposer quelques approches de lutte contre les violences basées sur le genre et proposer des recommandations sur le court moyen terme.
De son côté, le Directeur Général de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel (ONFPP), Lucien Beindou Guilao fait savoir aux participantes que, les violences basées sur le genre est un fléau qui a impacté beaucoup le développement économique et social d’un pays. Voilà pourquoi, il s’engage à venir en aide femmes surtout celles qui sont victimes de violences basées du genre. « Nous faisons notre devoir en apportant notre grain du sel à cette lutte », souligne-t-il
Pour la présidente de la Fondation Diaka Camara, la Fondation a jugé nécessaire de démarrer la formation avec les femmes parlementaires parce que ce sont les femmes-là qui votent les lois et protègent nos droits au niveau de l’Assemblée Nationale. Et ajoute : « La meilleure moyenne de lutter contre les violences basées sur le genre, c’est d’informer, sensibiliser les populations sur non seulement les méfaits et les dangers de VBG mais aussi, les moyens de recours, les prises en charges et la loi car la loi prévoit dans les cas de VBG ».
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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