L’interview du ministre guinéen du budget accordée récemment  à la RFI relative à l’éventuelle augmentation du prix de carburant à la pompe, pour satisfaire aux besoins des enseignants, suscite beaucoup de réactions à travers les cinq communes de Conakry et dans les 33 préfectures du pays. Ils sont nombreux parmi les guinéens qui estiment aujourd’hui que, cette augmentation  du prix de carburant qu’annonce le ministre guinéen du budget, déclara sans doute  une autre violence dans le pays.

Pourtant, les parents d’élèves n’ont pas encore fini de sécher les larmes de la grève des enseignants, déclenchée le 12 février 2018 par le SLECG du désormais Général Aboubacar Soumah. Il a fallu un mois avec bien sûr, de l’implication du médiateur de la République, Mohamed Said Fofana et certains dignes fils du pays dont Tibou Kamara, conseiller personnel du Chef de l’Etat et Cheick Taliby Sylla, ministre de l’Energie, pour ne citer que ceux-là, pour que cette grève des enseignants soit suspendue, suite à un accord signe au Palais du Peuple entre le gouvernement guinée et le syndicat.

Pour le respect, le gouvernement guinéen a l’intérêt de sursoir d’abord tout problème, à caractère de paralyser la quiétude en Guinée.

Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com

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