De nos jours, la Guinée est devenue un pole d’attraction de fraudes de différents genres. Le cas le plus illustratif est celui de blanchement d’argent, qui vient d’être saisir dans la maison des deux personnes dont une femme.
Ce vendredi 9 novembre 2018, le service du Colonel Moussa Thiegboro Camara a procédé à la présentation des présumés fabricateurs de fausses monnaies guinéennes, arrêtés il y a quelques jours à Conakry. Commissaire François Soropogui, explique la circonstance dans laquelle, ils sont été arrêtés : « Vous savez dans les missions de ce département, conformément à la politique du Président de la République Alpha Condé, dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, à travers son Secrétariat Général à la Présidence, Chargé de la Lutte contre le Crime, s’est toujours engagé dans ce cadre de combattre contre ce genre de criminalité, en collaboration avec la Banque Centrale , primaire et les citoyens. Nous avons constaté qu’au milieu des billets circulants, injecter par notre banque, se trouve d’autres billets qui sont de nature fausse, c’est ainsi qu’ils nous ont alertés et nous avons commencé par la mise en place d’une enquête. Après 2 mois intenses d’activités, nous avons puis localisé l’une des personnes chargées de la distribution, d’échanges de ces fausses monnaies. Alors, il s’agit d’une dame qui habite à Lansanayah Manague-Bougnie Commune de Matoto, Alkaly Bangoura domicilié à Sangoya, pendant son interpellation à domicile, en flagrant délit entrain de découper les billets. Suite à la fouille, nous avons retrouvé ses paires de ciseaux, avec lesquels elle se sert pour découper ces billets, des poudres, d’aspects qui serrent à rougir les billets afin de donner un caractère vieux aux billets pour tromper l’apparence. »
Interroger, Alkaly Bangoura Allias Dicsion, nationalité léonaise, diplômer en Droit Privé en Sierra-Leone sur le fait, il a reconnu ses relations avec ces billets, et que, c’est lui qui ravitaille cette dame : « Cette dame était avec une équipe. Mais, il y a eu de problème entre eux. Le denier n’est plus en Guinée. Il s’appelle ‘’le Prince’’. C’est moi qu’elle donne à couper, ce n’est pas moi seulement qui remets ces billets à elle, mais, c’est chez moi que l’opération se passe dans ma chambre et c’est mon ami qui fait. Après, je les remets à cette dame pour couper. Je reconnais que, nous travaillons ensemble, depuis 6 mois avec lui et c’est mon ami. Quand je transporte chez elle, elle me donne 100 mille francs guinéens et je l’a donne 1millions de francs guinéens. C’est comme ça qu’on fait l’échange»
Quant à M’Mahawa Sako, veuve de son état: « Je dis la vérité, rien que la vérité, je suis rentré dans cette affaire, c’est pour parvenir au besoin, nourrir mes enfants. Un jour, on était en voyage vers Sénégal, dans la voiture mon amie ma mit en contact avec ce réseau. Quand je lui donne 100 mille, il me donne 1millions. Je rentre au marché, j’achète des condiments, je paye ma location, le reste, je garde. J’ai 6 enfants mon mari est décédé, depuis 6mois je suis dedans. Je regrette aujourd’hui pourquoi je suis dans cette affaire ».
Kindiaka Camara