En marge de l’assemblée hebdomadaire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ce samedi 15 octobre à la Minière, le vice-président du parti n’est pas allé du dos de la cuillère pour rejeter la main tendue des facilitatrices nommées par le Premier ministre. Fodé Oussou Fofana indique à Makalé Traoré et ses consœurs qu’elles ne sont pas les bienvenues à l’UFDG.

L’ancien président des députés libéraux démocrates invite l’ensemble des militants et sympathisants de l’UFDG à ne pas tenir des “propos désobligeants à l’endroit de ces trois femmes. Ne commentez pas leurs discours. Nous ne sommes pas concernés. C’est elles qui devaient refuser ça. Moi, on ne peut pas me choisir facilitatrice et dire que je suis sous la supervision du Premier ministre. Vous acceptez d’être sous l’autorité du Premier ministre qui vous commande et vous voulez être facilitatrices ?”
Et d’ajouter : “Le Premier ministre vous a choisies, restez de son côté. Allez rencontrer les autres partis pour faire des photos, vidéos. Mais vous-mêmes, vous savez que les gens que vous rencontrez ne pèsent rien. Un parti politique, c’est d’abord les militants”.
A en croire Fodé Oussou Fofana, “Aicha Bah, c’est l’image d’une femme qui a été ministre dans ce pays. Mme Guilao Joséphine Leno, c’est une grande dame, une mère à nous. Makalé Traoré, c’est une sœur. Mais nous leur avons dit : ‘On ne va pas vous rencontrer. Ne venez même pas parce que nous n’allons pas vous rencontrer. On ne va jamais vous rencontrer, non pas parce qu’on ne vous aime pas, mais parce que vous êtes dans l’autre camp’. Les facilitatrices-là, c’est pour le gouvernement et le CNRD. On n’a rien à vous dire. Ne venez même pas chez nous. Nous vous respectons. Ne donnez pas l’impression aux guinéens qu’on n’est pas gentils”.

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“Le CNRD et le gouvernement sont parties prenantes du dialogue. Le problème, c’est à ce niveau-là. Ils sont dans un camp. Le Premier ministre peut diriger la délégation du gouvernement, vous allez être de ce côté pour les défendre. Nous allons nous aussi choisir nos facilitateurs. Parce qu’un facilitateur, c’est d’abord la confiance. Le jour où on va mettre le format et on dit aux guinéens de choisir leurs facilitateurs, peut-être que nous allons choisir 3 hommes ou 3 femmes. Mais c’est qui nous allons choisir nos facilitateurs, pas vous. Personne ne va choisir un facilitateur pour nous”, martèle Fodé Oussou Fofana.
Visionguinee.info