L’association des victimes du Camp Boiro a commémoré ce jeudi, 25 Janvier 2018 à Conakry, le 47ème anniversaire des hauts fonctionnaires lâchement pendus sous le pont de Tombo, le 25 Janvier 1971 et commémoré l’âme des victimes de la dictature du régime de Sékou Touré, Premier Président de la Guinée Indépendante, qui a dirigé les pays pendant 26 ans, sans partage du pouvoir avec une main tendu du PDG, parti unique.
Du point de Tombo, actuellement pont de 08 Novembre jusqu’au Camp Boiro, dans la commune de Dixinn, les manifestants ont bravé le pavé en scandant ‘’Plus Jamais ça, à bas la dictature de Sékou Touré, à bas le régime du PDG…’’. La cérémonie a prit fin au lieu du crime, par la lecture de Saint Coran et par un dépôt de jets de fleurs, pour la mémoire des pendues et toutes les victimes du régime dictatoriale de Sékou Touré. «Depuis 47 ans, nous nous battons au près de la justice, pour que nos victimes soient réhabilité dans leur droit. Mais, en vain ! Les autorités guinéennes font toujours sourde oreille à ce dossier… »a déclaré une victime à notre reporter.
Voici comment le régime de Sékou Touré a programmé l’exécution des accusés à l’époque. Le 25 janvier 2971 : journée nationale des pendaisons
-le 31 juillet 1971 : Fusillades en série de militaires, officiers, sous-officiers et hommes de troupes.
-le 17 et 18 octobre 1971 : exécutions massives de civils, hauts fonctionnaires de l’administration et d’homme politique.
Ils étaient plus de 80 personnes pendues ces jours-là. Aujourd’hui, l’Association des victimes du camp Boiro réclame corps et âme la justice à l’administration à travers la mise en place de la commission vérité et réconciliation.
Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com
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