A quatre mois  de prise  du pouvoir,  le Colonel Mamadi Doumbouya,  Président de la Transition a du mal à  soigner son service de communication. Des anciennes pratiques du régime  défunt perdurent contre les médias privés , pour les couvertures médiatiques des cérémonies officielles. En tout  cas, c’est du moins  qu’on puisse  dire.

Toujours,  les journalistes privés sont  victimes  du CNRD dans les cérémonies officielles.  Pour preuve,  ce lundi 27 décembre 2021, à l’occasion de la cérémonie  de remise  du drapeau national aux joueurs,  tenue au palais Mohamed V, pour la CAN Cameroun 2022, les médias  guinéens relevant du privé ont été  encore interdits par le service de sécurité,  d’accéder dans la salle où  s’est tenue cette rencontre  de remise de drapeau aux joueurs.

Cela s’est  passé  au su et au vue des responsables de la direction générale de la communication et de l’information (DCI), qui n’a daigné une  seconde de dire quelque face à  cette situation,  qui est aujourd’hui devenu une habitude avec le CNRD. Parce que,  lors de la consultation nationale avec  les forces vives  de la nation,  c’était la même. Pour ce cas  précis, après plusieurs minutes d’attente, dans la salle du congrès avec la délégation du ministère des sports, du comité de normalisation et des joueurs, c’est un confrère des services publics qui s’est  pointé, en disant  aux journalistes des médias  privés  qu’une instruction ferme a été donnée au service de sécurité,  de n’est pas permettre aux journalistes de médias privés de rentrer dans la salle. Seulement,  dit-il,  vous  pouvez  rentrer pour cinq minutes prendre des images et ressortir.

Une chose qui a créé  de la colère chez des journalistes privés présents à la cérémonie de remise du drapeau. Et, malgré l’interpellation du premier ministre, Mohamed Béavogui par nos confrères, rien a été fait pour que les journalistes de médias privés aient accès dans la salle de la remise du drapeau.

Voilà  pourquoi,  nous interpellons Doumbouya et ses hommes de voir leur manière de faire.  Surtout,  quand il s’agit avec mes journalistes,  dans l’exercice  de leur métier.

Dossier à suivre !

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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