La Journée Internationale de la Jeune Fille a été célébrée ce mercredi, 11 Octobre 2017 à travers le monde. Pour la sixième fois consécutive, la Guinée s’associe à cet événement. C’est la Première Dame de la République, Mme Condé Djenè Kaba qui a présidé les festivités marquantes la célébration cette Journée Internationale de la Jeune Fille à Bluezone de Kaloum, en présence des cadres de l’administration guinéenne ainsi que ses partenaires dont Plan International et le UNFPE. C’est le 19 décembre 2011 que l’assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 11 Octobre de chaque année comme Journée Internationale de la Jeune fille pour porter attention sur les violences morales, sexuelles et physiques qu’elles sont victimes et identifier des obstacles dont elles se heurtent. Cette réalité conduit souvent les filles à la mendicité.
Selon la ministre de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine, Hadja Mariama Sylla cette pratique et d’autres formes de pratiques ont impacté cette année les résultats scolaires de nos filles. « Seulement 35% et 20% de réussite respectivement au brevet et au baccalauréat. Le ministère de l’action sociale avec l’appui des partenaires a prit conscience sur les différentes formes de violences basées sur le genre. Les centres d’appui des femmes offrent des formations qualifiées aux jeunes filles, qui n’ont pas eu la change d’aller l’école. Le Chef de l’Etat Pr alpha Condé et son Premier ministre ont attaché une attention particulière d’élimination des barrières empêchant l’évolution des femmes et des jeunes filles. Ils accordent une attention permettant aux femmes et aux jeunes filles d’apprendre, diriger, décider et s’épanouir dans un monde à travers lequel nombreuse jeunes filles trouveront de l’emploi. Ainsi, le choix de la troisième république de faire l’autonomisation des femmes l’un des piliers de sa gouvernance est un réel motif de satisfaction pour mon département. Je suis très heureuse que le Président de la République, Pr Alpha Condé à bien voulu confier les règnes de son pouvoir à Mlle Assaïta Tafsir Camara, pour une durée de 30 mn. Cette volonté du Chef de l’Etat prouve l’adhésion de la Guinée pour la défense de la jeune fille…»,a indiqué Mme la ministre de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine.
Dans son adresse à l’occasion de cette Journée Internationale de la Jeune Fille, Mme Séraphine Wakana a rappelé aux invités que, cette journée a été instituée en décembre 2011 par une résolution de l’assemblée générale des Nations Unies afin de reconnaitre des droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent à travers le monde.
Selon la coordinatrice du système des Nations Unies, l’autonomisation des filles avant, pendant et après des crises et le thème retenu cette année s’inscrivent en droite ligne avec l’engagement prit par les Nations Unies pour promouvoir la protection des filles contre les conflits et la violence en renforçant leur résilience. « Il a été suffisamment prouvé que dans les situations de conflits civils et violents, des femmes et des filles subissaient des atrocités et abus sexuelles les plus inhumaines et destructrices. Si la Guinée ne peut être classé parmi ces territoires de guerre, malgré des honteux événements du 28 septembre 2009, il n’en reste pas moins que certaines pratiques sont encré dans la tradition de ce pays. Mon institution s’engage à accompagner le gouvernement guinéen pour éradiquer la discrimination des jeunes filles en Guinée…»,explique la coordinatrice du système des nations unies.