Cette information vient d’être prise, à l’issue de la rencontre que le gouverneur de la ville de Conakry, le général de brigade Mathurin Bangoura, a eu ce vendredi, 13 mars 2020 au Gouvernorat de Conakry, avec les élus locaux des cinq communes de Conakry, à savoir les maires et les chefs de quartiers, ainsi que les techniciens de la santé,  pour voir ensemble  des mesures de préventions qu’il faut prendre  contre cette épidémie  de coronavirus.

« Pour la prévention de la situation qui prévaut actuellement dans le monde entier, de  coronavirus, qui est en train de faire des victimes, déjà 5 000 personnes sont morts de cette pandémie, les regroupements au de-là de 100 personnes sont interdits à Conakry, à partir de ce vendredi 13 mars 2020, jusqu’à nouvel ordre », a indiqué le général de brigade Mathurin Bangoura, gouverneur de la ville de Conakry, aux représentants de l’Etat à la base, qui étaient massivement présents à cette rencontre, y compris le sous-préfet de Kassa.

Tout en précisant que, cette décision a été prise pour ralentir la propagation de cette maladie. Avec les réseaux sociaux, rappelle Mathurin, qu’on vient de signaler un cas de personne atteinte de cette maladie (coronavirus), qui est rentrée à Conakry en provenance de la Belgique. « En tant qu’autorités de la ville de Conakry, on ne va pas attendre le ministre de la santé, pour prendre des mesures pour tout le territoire national,  nous nous sommes dit  qu’il est opportun, pour prendre cette disposition ».

Le gouverneur de la ville de Conakry a demandé aux maires et les chefs de quartiers des cinq communes de Conakry, de faire en sorte, qu’on ne lui parle pas de samedi ou de dimanche. Déjà, rappelle Mr le Gouverneur, nous avons tous les souvenirs de 2014, quand Ebola est apparue en Afrique de l’Ouest, et les victimes que cette maladie a causé sur la Guinée. Ensuite, le gouverneur de la ville de Conakry a invité les maires,  les chefs de quartiers et les chefs de secteur, de tenir des réunions de sensibilisation, pour  mieux véhiculer ce message.

« La presse va nous aider à véhiculer les messages. Les gens vont donner leurs critiques. Ils sont libres de le faire. Mais,  pour la sécurité de nos populations, nous tenons que, des instructions que nous donnons  soient respectées », précise Mathurin Bangoura aux maires et aux chefs de quartiers. Donc, tous les mariages et  les baptêmes, programmés pendant cette période,  y compris la fréquentation des plages,  sont avertis. De toute les façons, les représentants de l’Etat à la base sont chargé chacun, de faire  ce qui lui concerne.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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