Au nombre de 53 experts comptables, dont 20 comptabes agréés qui ont prêté le serment ce vendredi, 26 Janvier 2024, à la Cour d’Appel de Conakry, afin de jouer pleinement leur rôle de contrôle de gestion financière des entreprises.

Dans cette prestation de serment, les absents à cette cérémonie ne sont pas déclaré comme experts comptables, parce que, tout simplement,  un expert comptable,  c’est celui qui prêté officiellement le serment, observe le représentant du ministère public, tout en précisant que, parce que , la loi doit être respecté à la rigueur, c’est pour la raison pour laquelle que nous sommes là. Avant de rappeler les obligations qui incombent chaque expert comptable et expert agréé.

 » Il y a lieu de penser à  la morale, à la dignité, la compétence.. », enseigne le ministère public aux postulants, tout rappelant aux futurs expert comptable des finances publiques, qu’aucun manquement ne sera toléré.

Après ces enseignements, le ministère public a ordonné cette rentrée en fonction des experts comptables et experts agréés.

Pour le président des experts comptables, qui a  écouté avec attention  des inquiétudes soulevées par le ministère public,  à savoir la question des experts  comptables absents à cette cérémonie, il regrettera cet état de fait,  independament de sa volonté , parce qu’il aurait souhaité que tout le monde soit là,  pour que les exigences  soulevés ici puissent sonner dans l’oreille de chacun et de tous.

Ainsi, chaque expert comptable, ainsi  que comptable agréé a passé devant le juge, la main droite levé et déclarer à haute voix, devant la barre, << Je le jure >>.

Ainsi, la Cour a donné acte au président des experts à  la cérémonie de prestation de serment des nouveaux experts comptables et comptables agréés, après leur prestation de serment.

René Marie Kadouno, Président des experts comptables et comptables agréés, dans son discours introductif, indique que la cérémonie de prestation de serment est obligatoire, comme l’a souligné le premier Président de la Cour d’Appel et moi même dans mon discours introductif.

<< Notre article 75, et d’ordre déontologie nous impose de prêter serment, de façon tout simplement de jurer sur l’honneur de notre probité, de notre honneur et de faire notre travail conformément à notre honneur professionnel. C’est en cela que, c’est véritablement une exigence mais surtout, une obligation de façon à ce que, tout les professionnels de métiers puissent se rendre compte des engagements pris et de ce qui représente véritablement au sein d’une économie…>>, indique René Marie Kadouno, Président des experts comptables et comptables agréés, tout en précisant que, l’engagement, il est total, après la plaidoirie de l’avocat général, qui a sensibilisé énormément sur les missions et les responsabilités des experts comptables, les défauts de l’application de ses responsabilités face à des tiers que peuvent être l’Etat, des fournisseurs ou toutes autres personnes, il ya qu’à même la loi, la rigueur qui doivent être s’appliquées. C’est en cela, l’engagement il est de facto pris par  les consœurs et  les confrères , suite au serment qu’ils viennent d’être prêté …>>.

Il faut rappeler qu’aujourd’hui, au niveau experts comptables, nous comptons 52 experts comptables et 20  comptables agréés, qui ont prêté serment ce vendredi.

Selon le président René Marie Kadouno, les comptables agréés n’ont pas le pouvoir de faire la certification des comptes.

<< Parce que, dit-il, tout simplement, eux, ils tiennent la comptabilité, ils les mettent à la disposition des entreprises mais,  ils n’ont pas le droit de certifier les comptes. C’est à dire, exercer un mandat de commissaire au compte. C’est ça la différence entre un expert comptable et un comptable agréé>>, explique Mr René Marie Kadouno, à notre reporter.

Concernant la mission attendue sur le terrain, selon le Président René Marie Kadouno, elle est très étendue. Puisque ditt-il,  vous savez il y a la mission qui est exigée déjà par les textes, notamment le droit Ohada , qui oblige les sociétés commerciales (SA…)… il y a le  fait d’être auxiliaire de  judiciaire, c’est à dire, en cas de litige auprès des Tribunaux, le magistrat peut requérir l’assistance d’un expert comptable de façon à éclairer sa lenterne pour lui permettre de prendre le jugement qu’il faut dans toute l’égalité mais aussi, en toute indépendance.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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