Comme les cours sont actuellement  impactés par le coronavirus, certains pays ont initié les cours à distance pour des élèves en situation de classes d’examens. A l’image de ses pays,   les autorités de l’éducation  de Guinée ont aussi décidé d’organiser des cours à distance à travers la radio et la télévision pour leurs candidats aux différents examens.

Certes, c’est une bonne chose. Mais, connaissant les réalités du pays ; il y a des familles qui n’ont pas un poste radio, encore moins un poste téléviseur,  secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah  s’est exprimé sur cette situation. Selon lui,  cette initiative est une peine perdue.

« Quand on doit inculquer des connaissances aux élèves, il faut qu’elles soient acquises dans de meilleures conditions. Il ne faut pas faire semblant de donner des cours alors que les enfants à qui on les donne ne peuvent pas les assimiler. Pédagogiquement, il n’est pas permis de donner des cours sans qu’ils ne soient assimilables«, explique-t-il.

D’ailleurs, à en croireSoumah, la manière dans laquelle ces cours sont dispensés ne donne pas espoir pour la compréhension.

 « La minière dont ils sont en train de dispenser les cours, quelle pédagogie vont-ils utiliser pour que les enfants puissent comprendre. Et si on dit que les cours sont donnés à tous les niveaux, je me demande avec la radio, comment certains cours vont être enseignés et assimilés vue que les élèves ne pourront pas poser de questions », s’interroge Soumah.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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