Depuis qu’il a été nommé à la tête de l’Office National du Cinéma, de la videz et de la photographie de Guinée, Noël Lamah et son équipe veulent donner une nouvelle image au cinéma guinéen, à l’image de celui de la sous-région, voire international, pour l’amélioration des conditions de travail et la qualification des acteurs évoluant dans les métiers du cinéma sont entreprises.
C’est à cet effet, qu’il annonce la formation de 135 technicuens dans neuf métiers du cinéma. Toujours dans cette optique, ce mardi 30 mai 2023, la direction générale de l’ONACIG avec l’appui de Canal plus a annoncé cette formation sur des métiers du cinéma pour 135 techniciens guinéens.
Au cours d’un point de presse, le directeur général de l’ONACIG, Noel Lamah a expliqué aux journalistes que, sa direction a signé un accord de formation pour une centaine de techniciens dans les métiers du cinéma.
Selon lui, ces différentes formations permettront non seulement de qualifier les acteurs, mais aussi d’améliorer le contenu des œuvres cinématographiques.
« Nous nous sommes rendu compte que pour une véritable industrie du cinéma et relancer le secteur des métiers du cinéma ça va forcément passer la formation. Et cette formation doit se faire en deux phases. Il y a le renforcement de capacité sur les métiers du cinéma et la formation initiale.
La rencontre qui nous réunit ce matin va justement dans le sens du renforcement des capacités des intervenants dans les métiers du cinéma. Puisque nous nous sommes rendu compte de la nécessité de cela à travers des échanges sur le terrain, nous avons mis en place des modules de formations avec Canal plus. Cet accord va nous permettre de former 135 techniciens aux neuf métiers du cinéma dont la production, la réalisation, le montage et l’ingénierie de son<span;> »,a-t-il précisé
Pour le faire, l’ONCIG a créé un lien sur son site pour permettre aux personnes désireuses de s’inscrire.
« Notre rencontre s’articule sur l’état d’avancement des soumissions en ligne. Parce que nous avons mis un lien sur le site de l’ONACIG et ce lien permet à tous ceux qui veulent participer à cette formation de s’inscrire pour nous permettre d’avoir une base de données, une traçabilité des différentes inscriptions. Également, ça nous permettra au bout du tunnel d’avoir une sélection fiable. A travers les différentes candidatures, il y a une commission mixte composée de l’office national du cinéma, de canal plus et des formateurs. Pour qu’à la fin 15 personnes soient choisies par métier du cinéma. Pour que ces 15 personnes puissent avoir l’expertise des formateurs qui ont en plus de la connaissance académique ont un réseau de formateurs de techniciens et peuvent faire un réseautage pour connecter les techniciens guinéens à d’autres de la sous-région », a-t-il expliqué.
Cela permettra également à l’office national du cinéma d’avoir une base de données des techniciens dans les neuf métiers de cinéma à qu’on pourrait proposer aux éventuels nécessiteux, a conclu le Directeur général.
De son côté, madame Fatou Diané, responsable de la cellule de communication de canal plus a fait savoir que sa société un label de formation. « <span;>Au niveau de canal plus, nous avons un label qui s’appelle canal plus diversity. C’est notre l’abel de formation qui accompagne toute formation. Aujourd’hui l’ONACIG nous a approché dans le cadre de la formation des métiers de l’audiovisuel. Leur souhait est qu’à termes le contenu du cinéma guinéen soit exporté à l’international<span;> ».
A en croire la responsable de communication, canal plus souhaite mettre le contenu du cinéma guinéen.
«On voudrait que le contenu guinéen soit vu sur nos antennes. Pour cela, il faut déjà travailler à la base qui n’est autre que la formation. Nous avons des professionnels, mais le monde de l’audiovisuel évolue très rapidement. Donc, pour pouvoir accompagner cela, il faudrait que nous fassions des renforcements de capacité. C’est dans ce cadre que nous avons lancé des appels à candidature pour neuf formations. Deux vont démarrer dès le mois de juin et les autres vont se poursuivre en fonction de la disponibilité du formateur ».
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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