Quelque part, c’est un véritable chasse aux sorcières que, les autorités de la préfecture de Dubreka, à sa tête le préfet (….) sont entrain d’infliger aux conducteurs de motos taxis. Parcequ’actuellement à Dubreka, il est interdit à tout conducteur de moto taxi de circuler au delà de 20 heures. Et, tout contrevenant à cette décision du Préfet est sommé au paiement d’une amande de 200 mille francs guinéens, afin qu’il puisse rentrer en possession de son engin. Ce montant est versé au niveau du tribunal qui, à son tour, lui delivre un reçu.
Mais, pourquoi cette décision qui cause énormément de conséquences sur la population innocente de Dubreka ? Selon notre source, les autorités ont pris cette décision, pour lutter contre la criminalité, qui est devenu actuellement récurante courante à Dubreka.
Après les statistiques des spécialistes en la matière, il n’ya pas un jour qui passe, ces derniers temps, sans qu’un corps sans vie ne soit retrouvé assassiné atrocement dans la circonscription de Dubreka.
Mais, après une source proche des autorités préfectorales, les victimes de ces crimes crapuleux, sont en grande partie, ces conducteurs de taxi moto, qu’on trouve parfois égorgé, poignardé voire ligoté avant d’être tué par des inconnus.
Donc, voilà pourquoi, les autorités ont décidé d’interdire la circulation des taxis moto au-delà de 20 heures.
Mais, ils sont nombreux parmi les dubrekas, qui contestent ce verdict du Préfet de Dubreka. C’est le cas par exemple, des propriétaires des lieux de loisirs, qui disent que depuis que cette décision a été tombée, ils n’ont plus de clients.
Quant à la population dont la majeure partie traite leurs affaires aux kilomètres 05, pour faute de manque de taxis moto et de véhicules, si au-delà de 20 heures vous trouve, les riverains sont obligé de marcher 5 kilomètres à pied pour rejoindre le centre ville.
Sur le plan sanitaire, les professionnels de la santé exhortent aux autorités d’accorder l’exception aux malades. Parce que, c’est un cauchemar pour les patients. Aujourd’hui, quand quelqu’un tombe malade, il faut attendre jusqu’au lendemain pour l’envoyer à l’hôpital.
Dossier à suivre !
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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