Comme il est de coutume, chaque année, à  la veille  des examens nationaux, la direction générale des examens et de contrôle scolaire organise des séances de formation, pour le renforcement des capacités du système éducatif guinéen, au niveau des examens, qui approchent à  grand pas.

C’est dans cette optique que, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a procédé ce lundi, au lancement officiel des travaux de l’atelier préparatoire des examens nationaux session 2024, afin d’outiller ses encadreus venus des 33 préfectures du pays et dans les 6 communes de Conakry plus la commune de Kassa, sur des nouvelles mesures prises par les autorités de la transition, pour le bon fonctionnement de ses examens sur l’ensemble du territoire national.  Mais aussi, expliquer aux corps d’enseignants quelques avancées notoires opéré par le ministère. Il s’agit par exemple, des inscriptions en ligne des candidats du BEPC et du baccalauréat, qui a évité cette année au système éducatif, le nombre  pléthorique des candidats.

Aussi, dédramatiser des examens aux candidats. Mais aussi, il était question de profiter de l’occasion, pour instaurer un contact physique entre les représentants du système éducatif à la base avec leur nouveau ministre.

Voila pourquoi d’ailleurs, ils étaient nombreux parmi ces inspecteurs régionaux de l’éducation, des directeurs communaux de l’éducation, qui étaient accompagnés par leurs gestionnaires de base de données, le représentant de la fédération guinéenne des parents d’élèves et des représentants des camarades syndicalistes à prendre part à  cet atelier.

Après le lancement des travaux de cet atelier préparatoire des examens nationaux session  2024 par le ministre, Ibrahima 2 Barry, Directeur Communal de l’Education de Matam,  exhorte…

 » Chaque année il y a un atelier préparatoire, qui peut tabler au tour des problèmes liés aux examens, afin de connaître ce qui a été parfait l’année passé, qu’est-ce qu’il faut cette année, qu’est-ce qu’il faut améliorer dans les conditions de travail des enseignants, dans les conditions de dépôt de la liste des candidats. Cette année, l’atelier va s’accentuer sur  l’amélioration de la liste des candidats, l’enregistrement des candidats. Cette année, la direction générale des examens, a innové en introduisant l’enrolement des candidats à partir d’une plate-forme, et des candidats libres et des candidats normaux. Donc, pour nous c’est une nouveauté que nous cherchons à  améliorer. Nous avons déjà pratiqué, l’ensemble des acteurs seront dans ce système, ils vont essayer de voir quels sont les biens faits, et qu’est-ce qu’il faut faire pour améliorer les conditions d’enregistrement des candidats. Il y a d’autres paramètres des examens qu’il faut tenir en compte, nous permettant d’avoir des examens crédibles et acceptés de tous « , explique Ibrahima 2 Barry au micro de notre reporter.

Pour la DCE de Matam, concernant le niveau des  préparations pour ses examens, Ibrahima 2 Barry indique qu’après la rencontre avec l’actuel ministre, celui-ci a donné une feuille de route aux DCE, ses intentions, comment il faut renforcer la cohésion sociale, au niveau des concessions scolaires, au niveau des encadreurs.

 » Nous avons préparé les centres d’examens, nous avons les listes des candidats qui sont déjà entrain d’être toilletées et les programmes sont  à  95% d’exécution.  Donc, aujourd’hui, à Matam, nous sommes prêts pour les examens qui se profilent et qui doivent commencer le 10 juin. Aux candidats, je leurs demande d’être serein. Vous avez suivi le discours du ministre, il a insisté sur qu’il faut dédramatiser les examens, il faut mettre les candidats en confiance, que les candidats sachent que ce n’est qu’une simple évaluation, ce n’est pas un combat, une guerre, c’est ce qu’ils ont vus en classe qu’on va leur demander, l’évaluation ne portera que sur ce qui a été enseigné au niveau des classes d’examens. C’est pourquoi donc il faut dédramatiser ses examens, nous leurs lançons un appel, ils faut qu’ils revissent mais, ils ne faut pas qu’ils se bourent la tête, ils ne faut pas qu’ils se fatiguent avant les examens et être fatigué, jusqu’à ce qu’ils ne peuvent pas dormir, ils ne font que somnoler, donc il faut réviser le temps, les leçons et être dans les normes d’un candidat qui peut affronter un examen, comme l’examen qui profile bientôt dans notre pays « , a-t-il conclu.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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