‘’Merck Plus Qu’une Mère’’, c’est le slogan de la Première de la République, Mme Condé Djènè Kaba qui, en partenariat avec Merck Fondation, à travers le ministère de la Communication et de l’Information, la Fondation PROSMI a organisé ce mardi à Conakry, sa première « Formation des Médias sur la Santé », pour biser la stigmatisation liée à l’infertilité en Guinée et dans le reste de l’Afrique.
Près de 100 journalistes du public et de la privée ont pris part à cette formation liée sur les questions de l’infertilité des femmes, qui sont le plus souvent victimes de stigmatisation. Parce que, tout simplement, elles n’ont pas eu d’enfants dans leur foyer conjugal.
Justement, c’est pour briser cette tendance que la Fondation PROSMI a initiée cette formation avec son partenaire Merck Fondation, pour outiller les professionnels des médias afin de sensibiliser les populations, pour un changement de comportement dans les communautés mais aussi, les deux fondations comptent apporter une assistance aux victimes, pour qu’elles soient autonome dans la société, à travers la création des activités génératrices de revenus que Merck Fondation et son partenaire PROSMI, comptent faire dans les jours à venir pour les femmes infertiles en République de Guinée.
Certes, voilà pourquoi la cérémonie d’ouverture a enregistrée la présence de Dr Rasha Kelej de Merck Fondation, de la Première Dame de la République, Mme Condé Djènè Kaba, du ministre de la Communication et de l’Information, Mr Amara Sompré, ainsi que des partenaires et cadres du ministère de la Santé.
Entre autres des thématiques qui ont débattus pendant cette journée, la prévention d’infertilité, le lien entre l’infertilité et les maladies infectieuses, infertilité masculine, stigmatisation liée à l’infertilité.
Karfalla Kaba, Directeur Exécutif de la Fondation PROSMI, dans son discours, est revenu sur le nombre de femmes qui ont divorcé à cause de l’infertilité. « Combien de divorce avons-nous assisté pour cause de manque d’enfants ? Combien de foyers sont-ils devenus polygames, parfois à tort ou par l’absence de procréation ? Et surtout, combien de femmes sont victimes de stigmatisation ? Parce que, leur seul crime, est ne pas avoir enfanté. Alors, en organisant cette formation, à votre intension, la Fondation PROSMI et Merck veulent s’appuyer sur ce pouvoir aussi important dont vous êtes des représentants, pour enclencher un changement de comportement des populations envers les victimes d’infertilité. Les deux fondations comptent également sur vous, pour susciter de l’espoir à tous ceux qui ont de difficultés de procréation car, l’infertilité ne puisse être qu’une fatalité d’entant. Vous allez à suivre et à débattre des thèmes importants, portant d’actualité qui sont entre autres, la prévention d’infertilité, le lien entre l’infertilité et les maladies infectieuses, infertilité masculine, stigmatisation liée à l’infertilité »,
A l’issue de cette formation, les professionnels de médias s’engagent à véhiculer les connaissances acquissent sur l’infertilité, pour un changement de comportement des populations à l’égard des femmes infertiles, victimes de stigmatisation en Guinée.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com