Cette décision a été prise par le SLECG, par ce que, selon Aboubacar Soumah, le gouvernement n’a pas la volonté de négocier avec le syndicat, malgré que la semaine dernière, le Gouverneur de la BCRG était annoncé le vendredi dernier pour prendre la langue avec les syndicalistes. Mais, en vain ! A la dernière minute, les syndicalistes ont été informés que, le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana était en déplacement sur Abidjan. Pour le syndicat, il y a la possibilité financière pour satisfaire les revendications des enseignants mais, c’est le gouvernement qui refuse de revenir à la table de négociation.
Face à cette situation de gèle de salaires des enseignants, qui est contraire à la loi, même si certains disent que c’est normal, le SLECG à travers son Secrétaire Général Aboubacar Soumah invite tous les enseignants de faire le setting demain jeudi devant le ministère de l’Education et de l’Alphabétisation Nationale à Conakry et devant les DPE dans toutes les préfectures du pays.
« Pour nous, on attend l’appel du gouvernement. Et, si l’appel n’est pas programmé, demain nous allons faire un setting sur tout l’étendu du territoire national. Au niveau de toutes les DPE dans les préfectures; à Conakry c’est devant le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. Alors, nous convions tous les enseignants et enseignantes, tous les parents d’élèves, tous ceux qui sont soucieux pour l’avenir de ce pays, et même les élèves pour venir nous accompagner à un setting demain à Conakry. Parce que, ce gouvernement n’est pas prêt à lâché. Tout ce qui peut faire face à nos revendications, ils sont là à nous faire des intimidations au niveau des préfectures, des régions, au niveau des écoles… Notre Secrétaire général de Kissidougou a été bastonné, son pied est fracturé il est avec nous ici pour les soins. Il a été enfermé dans ces conditions là. Mais, dans quel pays nous sommes ?», s’interroge Aboubacar Soumah, Secrétaire Général du SLECG, mais très en colère ce mercredi contre le Gouvernement.
Avant d’inviter tous les enseignants et enseignantes, des parents d’élèves, tous ceux qui sont soucieux sur l’avenir de ce pays, des femmes, notamment de la Commune de Kaloum et même les élèves à joindre à ce mouvement, pour donner un éclat particulier à cette manifestation.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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