En Guinée, l’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2018-2019 devrait effectivement se faire depuis  le mercredi 03 Octobre 2018 sur toute  l’entendu du territoire national mais, très malheureusement,  cette date n’a pas été respectée. Parce que,  cela s’est coïncidé à la grève déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants de Guinée (SLECG), qui réclame avant l’ouverture des classes, l’augmentation de leur salaire à huit millions de francs guinéens (8.000.000 GNF). Face à ce déséquilibre au sein du système éducatif, notre reporter a rencontré ce vendredi, un des acteurs de la société civile guinéenne, à la personne de Samamana Diallo du Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement(CNOSCDD), pour exprimer sa position face à cette crise qui assaille le système éducatif Guinéen.

Au cours de notre entretien, cet acteur de la société civil a tout d’abord, demandé au gouvernement de payer les salaires des 11mille enseignants bloqués avant de condamner cette attitude du gouvernement qui,  selon lui, cherche a boycotté l’éducation des enfants : « Non seulement, il y a la grève des enseignants lancé par le SLECG,  mais il y a quelque chose très grave  aussi qui peut amener les enseignants à ne pas aller  à l’école. Donc, étant président d’une structure, nous  condamnons  avec dernière énergie le blocage des salaires des enseignants en fonction. Et c’est avec   le regret qu’il y a des enseignants qui travaillent, sont en fonction  et que leurs salaires soient bloqués, au lieu de chercher des fictifs, on bloque le salaire des enseignants en fonction.  Je suis témoin oculaire des enseignants d’une école primaire de Sonfoniah Gare 2,  leurs salaires sont bloqués pendant qu’ils travaillent. Quand on dit que ceci sont des fictifs, cela veut dire que le travail de la commission de l’éducation c’est un faux travail. »

Concernant la grève déclenchée par Aboubacar Soumah et son group, le président  souhaite toujours : « Je demande au gouvernement de régler cette situation  et cela permet, pour nous, facilement de sensibiliser le groupe d’Aboubacar Soumah à travers les syndicalistes afin que nos enfants reprennent le chemin de l’école. Mais, pour le moment, il faut qu’il  paye les salaires bloqué des pauvres enseignants.   Avant d’aller sur la table de négociations. ».

Kindia Camara