Avec la grève des enseignants guinéens, depuis lundi sur toute l’étendue du territoire national par SLECG (Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), a paralysé le système éducatif guinéen. Et, l’Etat ne fait rien. A quelques jours de cette grève, le Bureau Exécutif National de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) dit, à l’issue d’une réunion tenue ce mercredi tard dans soirée quelques part à Conakry, dit qu’elle se désolidarise au mouvement de grève déclenché par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).

Cette déclaration a été lue par Abdoulaye Sow, qui dit que cette grève a tendance à remettre en cause les fondements de notre organisation syndicale, en affectant son fonctionnement et ses textes fondamentaux. Il va dans sa déclaration jusqu’à dire des camarades Aboubacar SOUMAH et Abdoulaye Portos DIALLO du SLECG sont suspendu et ils sont interdit à compter de ce jour mercredi, 15 Novembre 2017 l’exercice de toute activité syndicale à travers le Pays.

Mais, est-ce que cette sortie de l’USTG est vaine ? Voilà la question qui est actuellement sur les lèvres de nombreux guinéens. D’aucuns disent que ce mouvement syndical a reçu de l’argent de la part de l’Etat. Et, une source nous indique que, c’est le ministre du Travail, Albert Damantang Camara qui aurait reçu l’USTG, en les distribuant des billets de la Banque, pour affaiblir le SLECG. USTG a-t-elle fait un deal avec le gouvernement pour se désolidariser au SLECG ? L’avenir nous dira la vérité dans les jours qui suivent.

Younoussa Bangoura

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