C’est du moins ce qu’on puisse dire à nos lecteurs. Le congrès du SLECG qui devait se tenir ce vendredi, 26 janvier 2018 à Conakry est, pour le moment empêché par les forces de l’ordre, qui ont procédé, selon notre reporter, à bastonner, arrêter certains congressistes, mais aussi pourchassés les journalistes qui étaient massivement venus pour couvrir cet évènement.
Interrogé sur cette situation par notre confrère, le secrétaire général adjoint du SLECG, Aboubacar Soumah ne compte pas baisser les bras. Il indique qu’ils sont pour le moment bloqués par les forces de l’ordre mais, il compte aller jusqu’au bout. « Donc nous attendons jusqu’à dans l’après midi pour voir comment les choses vont évoluées. On est là, on va attendre jusqu’à d’après midi pour voir ce qui va se passer. », a indiqué Aboubacar Soumah, joint par téléphone par notre confrère.
Concernant l’implication de Tibou Kamara dans les négociations de cette crise, Aboubacar Soumah précise que: « Oui, effectivement Tibou Kamara est entré en contact avec nous. Mais on n’attend pas à cause de Tibou Kamara, on attend des contacts que nous allons entreprendre dès maintenant. On ne sait pas d’abord où on va tenir notre congres parce que dès qu’on parle le lieu, les médias dès que vous faites passer l’information, il y a tout de suite des policiers qui viennent encadrés là-bas. Même si dans la rue, nous allons tenir notre congrès… ».
Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com
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