L’étau se resserre autour de la junte militaire au pouvoir à Conakry. Les chefs d’États de la Cédéao réunis à Accra au Ghana, vendredi 25 mars, en sommet extraordinaire à huis clos ont examiné la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Si les sanctions ont été maintenues à l’encontre du Mali, il faut mentionner qu’en ce qui concerne le Burkina Faso et la Guinée, ce sont des ultimatums qui ont été donnés aux militaires putschistes.
S’agissant de la Guinée, la CEDEAO a donné un délai d’un mois, jusqu’au 25 avril prochain plus précisément à la junte du CNRD, pour qu’elle présente un calendrier « acceptable» pour la transition.