C’est du moins la question que nombreux guinéens se posent, après le compte rendu du porte parole du gouvernement, issu  du conseil des ministres, genre Tibou Kamara de ce jeudi 09 février. En tout cas,  selon Ousmane Gaoual Diallo, le Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya a dit ouvertement à ses ministres qu’aucun jour ne s’ajoutera sur les 24 mois qu’il a assigné avec la communauté internationale (CEDEAO), comme la durée de la gestion de la transition dans laquelle la Guinée est plongée depuis le 22 septembre 2021, suite à un coup d’Etat du colonel Mamadi DOUMBOUYA, qui a évincé Alpha Condé et ses hommes au pouvoir.

Nombreux sont ceux qui se réjouissent de cette nouvelle faite par Ousmane Gaoual Diallo. Mais, au contraire,  ils sont aussi nombreux parmi les gens qui dissent qu’ils sont pessimistes à  cette annonce. Parce que, selon eux, ils sont nombreux parmi les anciens dirigeants,  qui ont tenu les mêmes propos mais, enfin, ils se sont prononcés candidats.

C’est le cas de Moussa Dadis Camara,  qui avait promis qu’il ne  sera pas candidat mais, contre vent et marrée, le capitaine lors d’une cérémonie à  boulbinet à Kaloum, a fait comprendre qu’il peut hoter la tenue, avant de s’interroger comme suit, qui est né militaire ?

Donc, si le Colonel Mamadi DOUMBOUYA s’engage aujourd’hui  de respecter le chronogramme de 24 mois,  qui lui a valu à respecter devant la communauté internationale, pour un retour à l’ordre constitutionel en Guinée, c’est dans son intérêt. Parce que, c’est lui qui a un compte à rendre au peuple de Guinée.

Face à cette situation, plusieurs observateurs du climat politique, quant à eux, s’interrogent sur la question de savoir, est-ce que, cette transition ne serait pas une patate chaude dans les mains du colonel Mamadi DOUMBOUYA et ses hommes ? Surtout  que, la communauté exige le retour rapide à l’ordre constitutionel. 

Quand on sait qu’actuellement , en Guinée,  les droits de l’homme sont  bafoués, parce que, la plupart des engagements pris  par le CNRD, lors de la prise du pouvoir, sont aujourd’hui foulés au sol. La justice notre boussole est déboussolé, le droit de manifester est interdit, les activistes de la société civile sont en prison, les acteurs politiques sont exilés, d’autres sont emprisonnés, la pauvreté bat son plein, le chômage des jeunes refait surface…

Dossier à suivre !

Avec Younoussa Bangoura,  pour flammeguinee.com
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